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Vous en parlerez à votre cheval...
4 février 2013

Angoulême, le 40e festival

Samedi matin, cinq heures, le réveil est difficile, mais la perspective d'une journée passée à Angoulême, pour le festival de la bande dessinée, en compagnie de Melendili est bien plus que suffisante pour me sortir du lit. Le train a beau être matinal, il est bien rempli. Et nous débarquons à destination aux alentours de neuf heures et demi.

Déjà la foule se presse, alors même que le festival n'a pas encore ouvert ses portes. Une fois les pass récupérés, nous organisons un vague planning. Les conférences disparaissent au fur et à mesure de la liste, au profit des expositions.

1. "Mickey, Donald, tout un art" : c'est dans la cour de l'hôtel de ville que nous attendons l'ouverture de l'exposition, à dix heures. Dans la tente, une exposition extrêmement bien organisée, alternant mises en scènes, planches, explications, dans une boucle autour d'un petit théâtre qui projette les toutes premières aventures des compères héros de l'expo. Le tout est dynamique, beau, jamais ennuyant.

DISNEY

2. L'exposition "Spécial Corée" nous fait découvrir des auteurs et des histoires très différentes mais toutes plus séduisantes les unes que les autres. Crayonnés, planches originales, fac similés... De plus, chaque panneau aborde un système de traduction différent : les uns ont duppliqué les planches et inséré la traduction dans les bulles, d'autres ont écrit la traduction en légende des planches, d'autres encore présentent certaines planches originales et d'autres en traduction. Ajoutons à tout ça l'extrême gentillesse des hôtesses d'accueil, qui nous ont fait don du catalogue et de l'affiche - très réussie - de l'exposition, alors que nous en demandions le prix.

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Le passage par le monde des bulles (la librairie géante des grands éditeurs) est écourté par notre besoin de fuir la foule beaucoup trop compacte, non sans un détour sur un ou deux stands qui nous permet de ne pas repartir les mains vides. L'univers des éditeurs indépendants, quoique tout aussi grouillant de monde, nous a paru plus supportable. A chaque stand, nous nous extasions sur la beauté des affiches.

3. L'exposition du pavillon des jeunes talents est stupéfiante. Certains ont le trait classique mais des idées de scénario à revendre, d'autres un trait tout-à-fait particulier et des idées plus torturées. Mon préféré : (à lire sur ce blog).

JEUNESTALENTS

4. En face, la maison des auteurs en résidence nous fait voir des extraits des travaux en cours. Nous retrouvons les planches de l'auteur qui a encadré l'atelier des petits monstres du club BD. De même qu'au pavillon des jeunes talents, la diversité est de mise. Mais tout, ou presque, donne envie de lire l'oeuvre dans son ensemble. Ils ont acquis ce jour de futurs lecteurs. Mention spéciale à l'auteure qui réalise des demi-planches gags, très classiques dans leur mise en oeuvre, mais où les protagonistes sont des plantes de salon.

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5. Petit tour à l'exposition sur les trente ans des Mystérieuses cités d'or. J'en ressors avec le générique dans la tête.

6. L'exposition sur la bande dessinée flamande, "La Boîte à Gand", nous éblouit de ses couleurs. Etrange, assez fascinante, mais nous avons trop mal aux pieds pour nous y attarder.

PS : les photos ne sont pas de moi. Celles de l'exposition "Mickey et Donald" viennent de ce site.

 

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