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Vous en parlerez à votre cheval...
23 septembre 2012

Ne pas se déconcentrer, continuer sans cesse, écrire, écrire...

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23 septembre 2012

Dimanche matin parisien

Déjà onze pages de rapport écrites, plus que... quarante pour demain.

Mon thé est noir et fort, il laisse un petit goût âcre sur l'arrière de mon palais. Mes pieds nus se recroquevillent pour échapper au courant d'air.

La fenêtre ouverte sur l'atmosphère dominicale, les cloches d'une église proche sonnent à toute volée. J'aime ce son apaisant. Un hélicoptère couvre momentanément leur chant, un train passe, je n'entends plus. Puis tout se tait en même temps, calme momentané de quelques secondes. Un deuxième train brise le "silence".





(Oui, j'ai de la musique bizarre sur mon ordinateur, mais celle-ci je l'aime bien. En fait, j'ignorais qu'il existait des enregistrements de cloches. Faut croire que le chant grégorien c'est plus varié que ce qu'on croit. Ce "morceau" a le don de faire disparaître en moi toute trace d'angoisse.)

21 septembre 2012

Expérience

Nombre de traducteurs automatiques, pour économiser les moyens et les ressources à déployer, utilisent une langue dite "pivot", qui centralise toutes les traductions. Ainsi, pour passer du français au portugais, on transitera forcément par une tierce langue, le plus souvent l'anglais. En quoi cela pose-t-il un problème ? Et bien le nombre d'erreur double à chaque passage d'une langue à l'autre. Je viens de faire une petite expérience amusante : en choisissant un texte simple de départ en français, je l'ai passé d'une langue à l'autre avant de revenir au français. Voyez vous-même le résultat de Google traduction !

français - anglais - allemand - espagnol - arabe - coréen - français

1. FR : Des populations du monde entier utilisent des formes complémentaires de la langue qu'on appelle "langues sifflées" ou plus justement "paroles sifflées" car elles utilisent les modulations du sifflement à la place de celles des vibrations des cordes vocales. Elles constituent une forme sifflée de la langue parlée car elles en ont la complexité en termes de syntaxe et de vocabulaire.

2. EN : People around the world use complementary forms of language called "whistled languages" or more precisely "whistled words" because they use modulations whistle instead of those vibrations of the vocal cords. They are a form of whistled language because they have the complexity in terms of syntax and vocabulary.

3. DE : Menschen auf der ganzen Welt nutzen ergänzende Formen der Sprache namens "Pfiff Sprachen" oder genauer "Pfiff Worten" Weil verwenden Sie Modulationen anstelle der Schwingungen der Stimmbänder zu pfeifen. Sie sind eine Form der Sprache Pfiff, weil sie die Komplexität in Bezug auf Syntax und Wortschatz.

4. SP : Gente de todo el mundo utilizan formas complementarias de lenguaje llamado "lenguas silbato" o más exactamente "palabras silbato" Porque utilizar modulaciones en lugar de las vibraciones de las cuerdas vocales a silbar. Son una forma de silbato idioma Complejidad porque. En términos de sintaxis y vocabulario

5. AR : الناس في جميع أنحاء العالم استخدام الأشكال التكميلية للغة تسمى "ألسنة صافرة" أو بشكل أكثر دقة "كلمات صافرة" للاستخدام بدلا من التحويرات الاهتزازات من الحبال الصوتية لصافرة. فهي شكل من التعقيد لأن اللغة صافرة. من حيث بناء الجملة والمفردات

6. KO : 전 세계 사람들은 더 정확하게 "방언의 휘슬" 또는 대신 휘파람을 할 수있는 성대의 변조 진동의 사용은 "기적 단어" 라는 언어의 보완 양식을 사용합니다. 그것은 기적이 언어 때문에 복잡성의 한 형태입니다. 문법과 어휘의 관점에서

7. FR : Les gens partout dans le monde, avec plus de précision »,« Whistle dialectes, ou au lieu d'utiliser la vibration modulée des cordes vocales peut sifflets d'utiliser la langue de "mot miracle" forme complémentaire. C'est un miracle parce que la langue est une forme de complexité. Du point de vue de la grammaire et le vocabulaire.

16 septembre 2012

N'embrassez pas qui vous voulez

N'embrassez pas qui vous voulez

Titre N'embrassez pas qui vous voulez (oneshot)

Scénario : Marzena Sowa
Dessin et couleurs : Sandrine Revel

Editeur : Dupuis (2012)

L'éditeur annonce « Qu'un petit garçon essaie d'embrasser une petite fille, cela n'a normalement rien de dramatique. (…) Mais si la scène se passe pendant la projection d'un film de propagande, à l'école, dans une République socialiste, bien des années avant que le Mur ne fasse mine de se fissurer, tous les ingrédients sont réunis pour que cela vire au drame... ». Le titre avait déjà attiré mon regard, ainsi que l'image du moustachu Staline, et le résumé a fini de me convaincre.

Les personnages ne sont pas des héros, ils ne sont pas non plus des pantins d'un système trop rigoureux. Ceux que l'on pense à la solde du régime – enseignante, directeur – ne sont en réalité pas plus que de simples humains. Pas d'excès dans cette histoire, si ce n'est ceux de l'Histoire, mais de simples actes du quotidien. Des actes qui ne sont pas vus comme des actes de résistance, mais comme des actes de survie.

Le film de propagande, la menace de la milice, l'interdiction de s'exprimer, le danger de l'écriture, les interrogatoires, la délation encouragée. Tout est présent, rien n'est outré, tout sonne juste dans cette histoire où une bande de gamins apprennent à penser par eux-mêmes sous le regard vigilant d'un écrivain, le père de notre protagoniste.

Toute une série de portraits de familles divers et variés, où l'on sent que la vie est difficile dans le froid de l'hiver, et les réalités du système sont véritablement palpables, bien plus que dans un cours d'histoire ou dans un documentaire.

Certains passages sont durs, mais le sourire des gamins finit par nous gagner, et l'on cherche avec eux cette Vérité. Un très belle histoire, qui m'a rendue sensible, pour la première fois de ma vie, à ce qui s'est passé, un jour, en URSS.

13 septembre 2012

Azimut

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Titre Azimut, tome 1 "Les aventuriers du temps perdu" (série)

Scénario : Wilfrid Lupano
Dessin et couleurs : Jean-Baptiste Andreae

Editeur : Vents d'Ouest (2012)

Avec un titre pareil, comment aurais-je pu ne pas être intriguée immédiatement ? Azimut, « Les aventuriers du temps perdu ». Qui résisterait à un titre-valise, dans lequel se rencontrent Marcel Proust et Indiana Jones ? Et le contenu est à la hauteur. Ajoutons à Proust et Indiana, Lewis Carroll, un peu de Dali, et pourquoi pas un ou deux auteurs de science-fiction, le tout saupondré de contes ancestraux et de récits d'aventure ?

Quentin de la Pérue, explorateur, débarque après deux ans d'errances maritimes et s'apprête à coloniser pour le royaume de Ponduche... la plage de Ponduche. Impossible, me direz-vous ? Que nenni, rien n'est impossible dans cet univers. Et tout s'explique quand le monarque Irénée le Magnanime explique qu'ils ont perdu le Nord. En effet, un petit rigolo s'est amusé à dérober le Pôle Nord, si bien que toutes les boussoles s'affolent.

Entre temps, Aristide Breloquinte, savant fou de son état, étudie les animaux chronoptères. Il est spécialiste des Belles Lurettes et autres Coucous des pendules. Un peintre, Eugène, se meurt d'amour et de haine pour la belle qui l'a abandonné. Et la sulfureuse Manie Ganza, princesse au passé mystérieux, en réalité voleuse de crones et qui cherche à s'attaquer à la banque du temps. Parmi ces humains évoluent des saugres, chimères improbables (animaux, poêles à bois, épouvantails et j'en passe) douées de parole, sorties d’œufs de clepsygrues.

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Vous l'aurez compris, cette fable, ce conte, cette aventure, je ne sais quel nom lui donner, mélange avec subtilité et génie le burlesque, le surréalisme, le baroque, l'imaginaire, le... bref, tout. Lapin blanc à la Alice, contes de la Saint-Glinglin, tout un mélange pétillant et frétillant sur un univers dans lequel un drame se prépare : qui a volé le Pôle Nord et dans quel but, qu'est donc cette banque du temps dont tout le monde pense qu'elle n'existe pas, qui est véritablement Manie Ganza ? Autant de mystères qui devront attendre le tome suivant.

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11 septembre 2012

Love

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Titre Love, tome 1 "Le tigre"

Scénario : Frédéric Brrémaud
Dessin et couleurs : Federico Bertolucci

Editeur : Ankama (2011)

Histoire muette, le lecteur qui n'a plus qu'à savourer les images splendides de ce livre, suit le quotidien d'un tigre au coeur de la jungle.

Le silence semble bruisser des sons de la forêt : on entend la chute d'eau, les rugissement de la panthère, les coups de griffe tranchant l'air, le pas lourd de l'éléphant. Et on admire, bouche bée, la magnificence du seigneur tigre.

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8 septembre 2012

Nouvelle marotte

La série a déjà deux ans, mais je ne suis pas à ça prêt. Découverte à la télé la semaine dernière, quatre épisodes d'un coup, j'ai eu du mal à m'arrêter. Finalement, la fin de la première saison va m'apporter un répit d'un jour ou deux, j'espère.

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Alex et la fameuse Nikita

Tirée du film, que j'ai envie mais pas encore eu l'occasion de voir, Nikita a tous les ingrédients pour me plaire. Espionnage, intrigues intriquées et tordues, trahisons, retournages de veste à la pelle, on ne sait plus qui est avec qui, complots et machinations politiques, et beaucoup d'action (les anglophones emploieraient volontier le mot si délicat de "mind fuck" à ce sujet, mais je suis trop sophistiquée pour ça). Et des personnages féminins forts. Ce n'est pas compliqué : les deux personnages centraux sont des femmes et le plus terrifiant des personnages (les psychologues sont effrayants quand ils œuvrent « pour le mal ») est une femme. Les hommes, en comparaison, semblent plus effacés, mais ce n'est qu'une vue de l'esprit. J'ai une affection toute particulière pour le hacker-geek-génial.

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En haut à gauche, Michael, un méchant-gentil-loyal-on-ne-sait-pas-envers-qui.
A sa droite, Birkhoff, mon geek préféré.

En bas à gauche, Amanda la psy traumatisante et très bizarre et détestable.
Enfin, Ryan, des renseignements à la CIA (il en fallait bien un).

Par contre, le doublage français n'a pas eu l'heur de vouloir laisser les intrigues internationales en multilingue : déjà que l'anglais a tendance à être parlé aussi facilement en Ouzbékistan qu'au fin fond de la Sibérie dans la VO, mais quand même les morceaux sous-titrés anglais sont doublés, ça devient ridicule (sans doute est-ce la faute au torrent, mais chut, faut pas le dire) ! C'est dommage, les complications linguistiques sont toujours tout-à-fait fascinantes dans les films d'espionnage. En dehors de ces détails, les voix françaises sont plutôt réussies, ce qui n'est pas souvent le cas.

En attendant, j'ai synthétisé cinq seconde de voix (clic clic pour écouter), et fait des arbres syntaxiques de ouf !

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7 septembre 2012

En attendant

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6 septembre 2012

Les Chevaux du vent

Les chevaux du vent - 1 Les chevaux du vent - 2

Titre Les Chevaux du vent (twoshots)

Scénario : Lax
Dessin et couleurs : Fournier

Editeur : Dupuis (2012)

L'histoire se passe au Népal, dans le fin fond de l'Himalaya, à la frontière du Mustang et du Tibet, pendant la colonisation anglaise. Un paysan, sa femme et ses trois fils vivent dans un village reculé, isolé dans l'immensité des montagnes. Le benjamin est muet, et les autres enfants l'ont choisi comme souffre douleur. Afin de le protéger, son père l'envoie dans un monastère au Mustang, où il sera moine. Douze ans plus tard, c'est le cadet qui quitte la maison, pour s'engager dans l'armée anglaise. Le père, qui ne s'est toujours pas remis du départ de son petit dernier, décide de partir pour le monastère. Seulement, depuis le temps, les frontières du Mustang se sont fermées : il n'est plus possible d'y entrer sans laisser-passer. Alors il s'engage dans l'armée anglaise, comme cartographe : il sera alors envoyé comme espion au Mustang pour faire des relevés.

L'histoire est poignante, les dessins splendides. Les marches interminables sur les sentiers escarpés, les nuits passées dans le silence de l'Himalaya. Les querelles entre frères, la perte d'un fils, la jalousie. Le danger que l'on croit venir de la nature même du paysage est en réalité plus menaçant lorsqu'il vient des hommes.

Sorte d'épopée en deux volumes, histoire complète, presqu'une tragédie, Les Chevaux du vent, donne à voir des lieux et une époque fascinants, et raconte l'homme.

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