Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vous en parlerez à votre cheval...
26 août 2011

Canada - interlude

Le ciel est couvert, d'un gris pâle et froid. Au loin, le soleil perce et illumine les eaux du fleuve. Tache d'or sur le plomb des flots. Et brusquement, les nuages s'écartent. La lumière éclate, le ciel s'éclaircit. L'eau s'assombrit : un bleu sombre, un bleu épais et consistant.

Ici, la zone est sablonneuse. L'eau est d'un ocre soutenu, et au fond, sur l'autre rive, les montagne bleues se découpent. Sorte de négatif sur ciel blanc. Un peu plus loin, le fleuve est loin, nous sommes dans la baie. L'eau s'agite, mouvement marin, et les rouleaux s'écrasent sur l'eau brune dans des éclats d'écume blanche. Ce brun est riche, et les silhouettes noires des arbres de l'autre côté, se découpent dans un ciel brumeux, ouaté. Quelques averses au loin tombent en un rideau anthracite, côtoyant les flaques scintillantes de soleil.

P1000660

De temps à autre, les ondes se font vertes, d'un beau vert soutenu, à peine irisé d'argent, comme reflétant les pelouses soigneusement tondues des jardins sur les bords. Un beau vert mirant celui des sapin et épinettes blanches.

Le ciel est immense dans ce coin du monde. Et le fleuve est à sa taille. Gigantesque. Monstrueux. Les gens du coin l'appellent la mer. La rive, en face, est à peine visible. Et quand la terre se fait rouge, les eaux prennent, comme par compassion, cette improbable couleur sanguine.

***

NB: les deux articles précédents ont enfin pu être illustrés (au rythme d'une photo par quart d'heure, mais j'estime que c'est plutôt un bon score dans une région où mon téléphone ne capte pas depuis deux jours...). La suite bientôt !

Publicité
Commentaires
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Publicité