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Vous en parlerez à votre cheval...
31 mars 2011

Boys over flowers - 꽃보다 남자

Et ouais, encore une comédie romantique. Encore de la guimauve, encore de l'eau de rose. Une pâtisserie bien lourde et très sucrée. Digeste malgré tout - les vingt-cinq épisodes se laissent regarder sans trop de difficulté.

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Rien d'extraordianire. Beaucoup de clichés. (Un peu trop à mon goût... parfois, je me demande quelles sont les proportions de parodie et de sérieux là-dedans. Malheureusement, quand je lis les commentaires de certaines fangirls, je me rends compte avec horreur qu'elles trouvent ces niaiseries mignonnes et qu'elles rêvent de vivre la même chose. Bref, fermons la parenthèse.)

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Effrayant, n'est-ce pas?

Le personnage central, une fille issu du peuple et dont la famille a quelques problèmes d'argent (problème récurrent dans les comédies romantiques, j'ai l'impression), entre au lycée le plus coté du pays, réservé à l'élite (financière). (Pour connaître les détails, regardez la série ou allez voir sur dramawiki.) Là elle fait la connaissance du F4, quatre garçons hyper-méga-populaires et qui font régner un peu la terreur sur les autres (avis personnel). Evidemment, elle n'a pas la langue dans sa poche et très vite elle devient la cible privilégiée du bizutage lancé par le leader du groupe. Et évidemment, il va tomber amoureux d'elle. Et évidemment elle va tomber amoureuse de lui.

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Le F4 : de gauche à droite, le potier mondialement reconnu, le fils d'un chef de la mafia locale, l'héritier de la plus grosse firme du pays (ses boucles sont très très bizarres) et le musicien (violon, pianon... tout y passe) petit-fils de l'ancien président. En gros, ce sont des clichés ambulants.

Sauf que - au début tout du moins - les ficelles classiques du triangle/carré amoureux sont floues. On se sait pas qui elle va épouser à la fin. L'amour-at-first-sight ne correspond pas au futur-mari, l'amoureux-transi en aime une autre, pas de fille jalouse (du moins dans le schéma amoureux) en vue... Voilà qui déstabilise! Il faut bien qu'il y ait quelques points positifs.

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Premier amour, meilleur ami, âme-soeur. Le pouvoir des lunettes.

En fin de compte, l'amoureux transi se révèle un ami parfait, le petit ami un crétin fini. La fille qui avait un caractère plutôt intéressant au début, devient une pleureuse hors-paire dans la seconde partie de la série. Et il y a les autres amis, toujours présents, plutôt chouettes dans leur relation d'amitié, ainsi que la soeur, personnage classe et charismatique, qui fait s'nevoler toute once d'angst dès qu'elle entre en scène (le genre de personnage dont on sait qu'il peut tout régler, même dans les situations les plus désespérées). Malheureusement, trop d'intrigues secondaires restent irrésolues à la fin, tandis que des personnages de dernière minute apparaissent trop rapidement pour être crédibles. Et un ou deux personnages auraient mérité d'être un peu plus creusés.

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La grande soeur.

Conclusion : pas extraordinaire, mais toujours mieux que Fullhouse.

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30 mars 2011

Inertie

Trois jours que je regarde mes schémas dans le blanc des yeux. Trois jours que j'essaye de rédiger ce cours dont je ne vois pas l'intérêt. J'ai appris des choses, certes, mais "what's the point ?" - je ne comprends pas où le prof veut en venir. Rédiger une prise de notes, pourquoi pas, quand on a compris l'enjeu, quand on a une vrai problématique et qu'on peut répondre à une ou plusieurs questions de départ. Le problème, là, c'est que sans question de départ, je suis un peu dans le brouillard.

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On me parle de concomitance, puis de mouvement évolutif, de dynamique, de cinématique. Je patauge. Pas tant à cuase des termes employés - avoir fait du grec est chose fort utile - mais à cause de ce pseudo-plan qui n'en finit pas d'ajouter des petits 1 petits a et ne voit jamais le 2 ou le b qui est censé suivre. C'est vertigineux. J'en suis à sept niveaux de sous-titres, et ne sais plus quoi inventer comme numérotation pour m'y retrouver. J'ai été jusqu'à invoquer l'alpha et le gamma.

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Schéma énonciatif, je gère : on l'a tellement traité et retraité en linguistique latine l'an dernier, lorsqu'on a fait un cours - très intéressant au demeurant - sur la déixis, que je me paye même le luxe d'une parenthèse sur hic, iste, ille ! Et pourquoi pas, tant qu'on y est, ajouter un mot sur les trois démonstratifs coréens, qui, je suppose, on le même rôle ? Autant que ma culture serve. Puisque la fin de ce cours risque d'être assez chétive, autant donner de la consistance au début.

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Je suis censée mettre un point final à ce cours cette nuit. Autant vous dire que je risque fort de poster un magnifique article d'ici peu sur le dernier K-drama que j'ai regardé...

PS: ils sont beaux mes schémas, n'est-ce pas?

28 mars 2011

Expérience

Il était une fois, au fin fond d'un immense empire du centre de l'Europe, un monarque illuminé et un peu fou. Ce monarque, que nous prénommeront Ulrich pour plus de facilité, se posait beaucoup de questions existentielles. Parmi ces questions, il y en avait une en particulier qui le taraudait jour et nuit.

Quelle est la langue naturelle de l'être humain ? Il est bien connu que nous parlons la langue que nous apprend notre mère - ou à la limite, notre nourrice, dans le milieu de notre Prince. Mais si l'enfant n'a aucune influence, quelle langue parlera-t-il ?

Afin de répondre à cette interrogation douloureuse, Ulrich décida de mettre au point une expérience. Il choisit parmi ces fidèles sujets une vingtaine de nourrissons. Il les isola. Il élut quelques nourrices, afin que ces bébés bénéficient des meilleurs soins, mais avec pour consigne le silence absolu. Il ne fallait en aucun cas leur parler. Ainsi, il pourrait observer la langue qu'ils parleraient entre eux.

Résultat : non seulement ces enfants ne surent jamais parler, mais encore ils moururent tous très vite.

Conclusion (de la prof) : le langage fait de nous des êtres humains en cela que nous ne sommes humains qu'en relation avec d'autres humains. Autrement dit, sans langage et sans communication, pas d'humanité et une vie limitée, voire inexistante.

PS : cette expérience est véridique. On apprend des choses intéressantes à la fac !

25 mars 2011

Seule Venise

Trouvé dans la bibliothèque de la maison et emprunté sur les conseils maternels. C'est sans doute le premier livre que je lis moins d'un an après l'avoir emprunté.

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Les phrases courtes, fugaces, glissent comme les gondoles sur la lagune. On découvre des personnages seuls, solitaires, qui portent en eux une part de tristesse mais continuent à vivre malgré elle.

Le portrait de Venise l'hiver. Gris, humide, froid. Il n'est pas très flatteur. Et pourtant, j'ai eu envie d'y être. On sent dans ce tableau, non pas une admiration béate pour une ville sublime, mais une admiration secrète pour une ville qui lutte. La description précise de ce que j'ai ressenti les deux fois où j'ai été à Venise. Une espèce de mélancolie enfouie, et comme une idée de mort qui plane en permanence au-dessus des toits de la cité. Et malgré cela, l'envie de certains de ne jamais la quitter.

Et l'histoire elle-même. Qui fait monter les larmes mais n'est pas triste au point de faire pleurer. Juste la gorge qui se serre, les yeux qui piquent un peu.

C'est une belle histoire.

24 mars 2011

Fullhouse - 풀하우스

Une fois n'est pas coutume, j'ai été déçue.

L'intrigue très bateau et pleine de clichés n'est pas une déception en soi : ce n'est pas comme si les autres séries que j'ai vues étaient très novatrices. La jeune fille dans la mouise qui épouse un acteur insupportable par contrat afin de récupérer sa maison, c'est couru d'avance qu'elle va finir par tomber amoureuse.

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Non, ce qui était gênant, c'est déjà l'idée de départ. La maison qu'elle veut récupérer, c'est le seul souvenir qui lui reste de ses parents. Cette maison, ses deux meilleurs amis couverts de dettes vont la vendre pendant son absence. L'idée de base, donc, m'avait chagrinée.

Et surtout, les personnages secondaires. La bitch jalouse et l'amoureux transi : elle n'a aucune bonne raison d'être jalouse parce qu'elle en aime un autre à l'origine, et lui est lourdingue. Et le fameux acteur insupportable est vraiment insupportable.

Il n'y a qu'elle. L'actrice est vraiment jolie, et le personnage n'est pas trop raté.

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Song Hye Kyo (송혜교), actrice principale de la série

En plus, je trouve l'ambiance trop angsteuse et déprimante. Seul le dernier épisode fait un peu sourire bêtement. Mais j'avais préféré, et de loin, Coffee Prince.

Je vais donc retourner à mes cours de sémantique cognitive et à mon mémoire.

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21 mars 2011

Concentration

Mon esprit bat la campagne. Ma motivation s'est fait la malle.

Pendant deux semaines, angoisse permanente, peur au ventre. Tenter de réconforter sans y parvenir. Se sentir complètement impuissante et démunie. S'énerver et crier, un peu. Tenter de secouer, sans être certaine du résultat.

Puis le retour à la normale. Apaisement. Moins de pleurs. Mais comme si le courage m'avait quittée avec l'angoisse. Une sorte de vide.

Je n'ai plus envie de me lever le matin. Plus envie de préparer mes cours. Plus envie d'aller à la fac. La semaine dernière, j'ai assisté à deux heures de cours. Deux malheureuses heures. Sur seize. Je n'ai pas rattrapé. Pas encore.

Je m'enfonce dans mon retard, et je n'ai pourtant pas envie. L'urgence elle-même ne parvient plus à m'aiguillonner.

Je viens de passer deux heures sur mon cours de sémantique cognitive. J'ai écrit deux pages.

Je songe avec une peur croissante au cours de C++, que je n'ai pas rattrapé, auquel je ne comprends rien. Je ressasse ce que je dois faire pour vendredi, afin de ne pas arriver les mains vides devant mes directeurs de mémoire, sans pour autant parvenir à m'y mettre.

J'ai juste envie de lire. De lire. De me perdre dans des romans d'aventures. De perdre mon temps devant des séries à l'eau de rose, pour oublier le reste du monde. De regarder le soleil s'émietter dans les arbres.

D'attendre.

19 mars 2011

I wonder how, I wonder why !

Au début, je trouvais que Full House était la pire des séries que j'ai vues jusque-là. Mais une série qui passe Lemon tree en bande-son ne peut pas être si mauvaise, si?

18 mars 2011

Coffee Prince - 커피프린스 1호점

Ce titre, je l'avais déjà entendu il y a longemps, à l'époque où je passais des heures sur youtube à cause des Super Junior. Alors j'avais vu une parodie de Coffe Prince. Mais comme j'ignorais jusqu'à l'existence de séries en Corée, je n'y avais rien compris.

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L'autre jour, quand j'ai vu dans la filmographie de Kim Jae-Wook (김재욱) qu'il y avait Coffee Prince, j'ai à peine hésité avant d'aller satisfaire ma curiosité. Il m'a fallu pas mal de temps avant de trouver les épisodes, mais en fin de compte, j'ai pu regarder cette série, qui m'a grandement remonté le moral alors que je déprimais et angoissais depuis deux semaines.

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Le carré amoureux.

Ce n'est pas compliqué, Coffee Prince est une comédie romantique. Comédie effectivement : les personnages sont tous plus ou moins crétins, handicapés du sentiment en puissance et ont un don particulier pour se fourrer dans des situations tordues. Romantique, oui, aussi : deux histoires de coeur entremêlées, sans compter les personnages secondaires, des malentendus, des crises de jalousie. J'ai souri bêtement pendant les dix-sept épisodes. Un sourire bien niais accroché aux lèvres, le coeur léer pendant ces quelques heures, la bonne humeur retrouvée le temps d'un week-end.

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Yoon Eun-Hye dans le rôle de Eun-Chan. Elle est troooop chou!

Pour l'histoire, elle est tordue. Mais grosso-modo, Eun-Chan est une jeune fille qui s'est retrouvée à la tête de sa famille quand son père est mort, et elle travaille d'arrache-pied pour nourrir sa mère et sa soeur. C'est un tel garçon manqué que beaucoup la prennent pour un homme au premier abord. Bien sûr, pour persister dans son erreur pendant plusieurs mois en la côtoyant tous les jours, il faut vraiment être abruti. Mais c'est ce qui arrive à Han Kyul. Lorsqu'il tombe amoureux d'elle - qu'il prend pour "lui" - il se pose plein de questions. Entre temps, il a été obligé de relancer un café qui menaçait la ruine. Dans le café restauré, trois garçons, Eun Chan (le quatrième en quelque sorte), le cafetier et Han Kyul le manager. C'est avec cette joyeuse troupe que les épisodes défilent.

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Pas de vrai méchant dans l'histoire, et c'est sans cette particularité qui donne le sourire à tout instant. Chaque personnage a sa part d'ombre mais n'est jamais véritablement méchant. Du coup, pas d'inquiétude, on peu rire franchement.

Un drama que je recommande à tous les dépressifs de la planète, et à quiconque se sent le vague à l'âme.

16 mars 2011

Antique Bakery - 서양골동양과자점 앤티크

J'ai pour mauvaise habitude, après avoir vu un film ou une série (pas forcément coréens d'ailleurs), d'aller voir la liste des acteurs puis la filmographie de ceux-ci (pas tous bien sûr), en quête d'éventuelles coïncidences. C'est ainsi qu'après avoir regardé Goong, j'ai observé la filmographie de Joo Ji Hoon (주 지 훈). Quelle ne fut pas ma surprise, quand j'y découvrit un film qui s'intitulait Antique bakery ! Immédiatement, j'allai vérifier s'il s'agissait bien, comme je le pensais, d'une adaptation du manga du même titre, que j'avais lu il y a déjà quelque temps. Bingo !

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Le manga d'origine.

Aussitôt je googlise la chose, en quête d'une version du film avec des sous-titres, si possible en français. C'est ainsi que samedi soir, attendant le retour de mon frère sorti prendre des photos de nuit, j'ai regardé Antique bakery.


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La base : un jeune homme ouvre une pâtisserie, alors qu'il n'aime pas les gâteaux. Il embauche un des meilleurs pâtissiers, qui se trouve être un ancien camarade de lycée. Ce dit camarade lui avait d'ailleurs déclaré sa flamme le dernier jour des cours, mais s'était fait méchamment rembarrer. Là-dessus, on ajoute un ado qui rêve d'apprendre à faire des gâteaux et une espèce de géant doté de deux mains gauches. On obtient une espèce de comédie, sur fond de mystère policier – qui est donc cette personne qui a assassiné deux enfants en deux mois en les gavant de gâteaux? – et de pseudo-romance.

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Les personnages ont tous leur secret (mais pourquoi ouvrir une pâtisserie quand le sucre vous rend malade?), que l'on découvre au fur et à mesure de l'histoire. L'enquête apparaît petit à petit, jusqu'à envahir l'espace du film et de la boutique. Des scènes quasi-parodiques (enfin, j'espère, parce que sinon ça fait peur), des images de gâteaux qui font saliver et des acteurs pas désagréables à regarder.

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Kim Jae Wook, une des bonnes raisons de regarder ce film. (Le pouvoir des lunettes.)

Par contre, il y a dans l'histoire un pâtissier français. Et je ne sais pas où ils ont été dégotter cet acteur, mais mon Dieu qu'il joue mal ! Je ne sais si c'est parce que c'est ma langue et que en comparaison je ne suis pas capable de discerner un mauvais jeu chez les acteurs coréens, ou si c'est parce qu'il est vraiment mauvais, mais le résultat est... assez catastrophique. Et il n'est même pas beau. Par contre, entendre les autres acteurs parler français... =D

13 mars 2011

Flemmingite aiguë

J'ai des tones de choses à faire pour demain, et pourtant, il n'y a qu'une envie qui me tenaille : regarder la suite de Coffee Prince. OK, c'est niais et clichéteux à souhait, mais c'est plein de sucre qui colle aux dents.

Je sens que je ne suis pas couchée... (Pas sûre d'avoir le courage d'aller en cours demain matin, moi.)

Pourquoi n'y a-t-il que vingt-quatre heures dans une journée?

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