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Vous en parlerez à votre cheval...
9 février 2011

Le Discours d'un roi

Hier soir, j'ai enfin été voir Le Discours d'un roi, avec Mr Darcy, Bellatrix Lestrange et Captain Barbossa Colin Firth, Helena Bonham-Carter et Geoffrey Rush.

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Ce film, qui m'intriguait mais sans plus, dure deux heures que l'on ne sent pas passer. Le centre de l'histoire, un problème gênant de bégaiement, peut sembler légèrement rébarbatif. Mais c'est sans compter sur l'excellence des acteurs! Colin Firth est parfait dans son rôle de cadet qui ne veut pas être roi : chaque fois qu'il prend la parole, même pour raconter une histoire à ses filles, on retient son souffle dans l'attente du dernier mot. Et la façon dont ces scènes de « panique linguistique » sont filmées est tout simplement géniale. On ressent la crispation et le blocage du personnage comme si c'était nous qui bégayions.

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Une petite histoire dans la grande – la menace nazie en décors – et un personnage secondaire amené sur le devant de la scène par un frère aîné qui refuse la responsabilité du trône. Des blessures profondes, des comportements dictés par l'étiquette, des êtres marqués par une souffrance plus ou moins visible. Tout cela est mêlé de scènes hilarantes à la My Fair Lady.

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Un rythme soutenu pour une très belle histoire. Je n'analyserai pas plus avant, mais vous conseille fortement d'aller voir ce film!

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7 février 2011

La Garçonnière

garconniereNous devions aller au cinéma, voir Le Discours d'un roi, mais arrivées au cinéma, nous nous sommes retrouvées le bec dans l'eau : la séance affichait complet. Nous avons donc fait demi-tour, avec comme vague idée de regarder un film à la télé, La Fille de d'Artagnan peut-être?

Finalement, c'est devant La Garçonnière que je me suis attablée. Peu enthousiaste au départ, j'ai rapidement été séduite par la beauté des images noir et blanc et le charme de Shirley MacLaine.

L'employé de base, qui travaille dans les bureaux d'assurance à la Kafka ou à la Tati, immenses, impersonnels, foule dense et automate, brouhaha incessant. Mais cet employé de base a une particularité : il s'attire les faveurs de ses supérieurs en leur prêtant son appartement, afin qu'ils puissent vivre leurs historiettes extra-conjugales sans souci. Une soirée par-ci, une après-midi par là. L'agenda se remplit. Il ne sait refuser et se laisse marcher sur les pieds. Jusqu'au jour où il se retrouve au cœur des histoires du grand chef avec la liftière, dont il est amoureux depuis quelque temps.

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Les personnages sont superbes : de l'employé trop gentil ou trop faible, au patron abusif et salaud au possible, en passant par le médecin et voisin qui se fait de fausses idées, tous ont un caractère bien déterminé, mais assez juste. Une sorte de portrait cynique d'une société souvent cruelle.

Un film drôle et juste, illuminé par le sourire de Shirley MacLaine.

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6 février 2011

Trois jours au soleil

Retour de ces trois jours de pause, comme entre parenthèses, comme dans un autre monde en un autre temps. Trois jours à Madrid, où je me suis gavée de soleil, de peintures, de conversations et de culture.

Les photos qui suivent ne sont pas à moi, puisque j'avais oublié mon appareil... Merci à Irène.

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Promenade au jardin botanique. Rosiers en attente du printemps, palmiers des quatre coins du monde. Et soleil d'Espagne.

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La serre tropicale du jardin botanique, délice de verdure, fouillis végétal inextricable.

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Promenade au parc.

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La plaza mayor

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Ruelles en clair-obscur...

3 février 2011

Arrivée...

... à Madrid. Logée chez une amie, ici pour ses études, en plein centre de la capitale, à quelques minutes à pied des trois principaux musées et du grand parc. La vie est belle.

1 février 2011

The Hotel Venus (ou presque)

Une production japonaise de 2004, premier film de Lee Jun-Ki. Le trouver en ligne n'a pas été chose facile, et j'ajouterais même que c'est quasiment impossible. Avoir avoir délaissé google.fr pour google.com, j'ai trouvé deux liens de téléchargement. J'ai finalement réussi à voir le film avec les sous-titres en anglais, presque dans son intégralité. Presque. Déjà, entre la première et la seconde partie, j'avais l'impression qu'il manquait un morceau. Mais quand la deuxième moitié du film s'est achevée en plein climax, j'ai cru que j'allais m'étouffer d'indignation devant mon ordinateur!

C'était de loin le meilleur film de tous ceux que j'ai vus ! Enfin, meilleur, je ne sais pas, mais intelligent, ça c'est sûr. Un film qui a des allures téléramesques. Noir et blanc, lent, belles images, une histoire étrange... certes, dit comme ça, ça ne fait pas envie. Mais si je cite cette critique, ça fait tout de suite mieux :

« ...il est des films qui ne ressemblent à aucun autre. The Hotel Venus est de ceux là. Situé dans un endroit non défini, et non définissable, l’hôtel des âmes égarées est anachronique, atypique, ne possède rien de commun ; parfois un élément glané çà ou là peut rappeler un pays, une culture, une vie passée... où se situe ce pays que nul ne semble connaître, qui n’apparaît sur aucune carte et où tout le monde, peu importe sa couleur et son pays d’origine, parle la même langue ? est-ce un pays rêvé, fantasmé ?... »

The Hotel Venus

Au centre de l'histoire, un hôtel, ou quelque lieu qui s'en rapproche. Un peu décrépit, silencieux, presque froid mais pas tout-à-fait. Là, vivent des âmes solitaires, qui trainent un passé qu'elles tentent d'oublier et qui ont laissé leur nom à la porte d'entrée. Il y a Chonan, narrateur et sorte d'homme à tout faire au passé douloureux, Boy, jeune homme qui se prend pour un tueur et se demande ce que signifie « être fort », Soda, qui rêve de devenir fleuriste, Doctor et Wife, couple entredéchiré et Vénus, la tenancière de l'hôtel. Arrivent Guy et Sai, un homme et une petite fille aux vêtements et chaussures de femme qui refuse de parler.

L'immobilisme et le silence du départ s'effritent peu à peu. Cette espèce de fable, qui navigue entre rêve et cauchemar, a sans doute un sens. Mais ce sens m'échappe dans la mesure où je n'ai pu voir la fin...

Il ne me reste plus qu'à chercher le DVD, mais je ne l'ai pas trouvé à moins de $71,99 en import de l'autre bout de la planète. Internet n'a finalement pas toutes les réponses.

(Et puis l'acteur principal a quelque chose de très particulier... Son visage coupé au couteau, très anguleux. Une espèce de beauté étrange, que je n'ai pas réussi à retrouver sur les photos. Il entre parfaitement dans le film, dans l'atmosphère mystérieuse de cette histoire. Et les deux actrices, qui jouent Soda et Wife sont très belles - Jo Eun Si (Soda) a un regard... Et n'oublions pas Lee Jun-Ki, n'est-ce pas bambou?)

Tsuyoshi Kusanagi Jo Eun-Ji Mini Nakatani Lee Jun-Ki

Comme je n'ai pas trouvé de photos du film, je vous laisse avec les quatre acteurs (cliquer pour agrandir): Tsuyoshi Kusanagi, Jo Eun-Ji, Mini Nakatani et Lee Jun-Ki. (C'est amusant, rien qu'à leurs noms on peut savoir s'ils sont japonais ou coréens...)

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1 février 2011

Épisté-maux... de tête

« Si les prédicats sont des opérateurs, la prédication est une opération d'application d'un opérateur à ses arguments-opérandes et les structures prédicatives sont les résultats des opérations de prédication qui mettent en œuvre des prédicats et des arguments. »

Il ne pouvait pas faire plus lourd. Je déteste les profs qui font étudier leurs propres textes à leurs élèves. C'est d'une suffisance tout-à-fait écœurante.

Et quand ce n'est un texte de lui, c'est l'écrit d'un philosophe obscur. J'ai ainsi appris qu'il ne fallait pas réifier la pensée, si l'on voulait avoir un raisonnement scientifique. Ça me fait une belle jambe : ça, je l'avais déjà appris.

Ce cours ne sert à rien, quand on est en master professionnel. On a besoin de situations concrètes, pas de brassage de grandes idées et de concepts abstraits. Je ne suis toujours pas réconciliée avec la philo. Le seul qui ait réussi à élever ma réflexion dans l'abstrait était agrégé de maths.

Je suis censée avoir terminé de lire et digérer ces textes avant une heure. J'ai un mauvais pressentiment en ce qui concerne ce partiel...

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