Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vous en parlerez à votre cheval...
21 janvier 2011

Fly, daddy, fly

Après le film historique, sérieux et dont on peut annoncer fièrement qu'on l'a regardé, je suis passé à un autre film de la filmographie de Lee Jun-Ki. Là, c'était moins glorieux, mais ça a eu le gros avantage de me mettre de bonne humeur.

Fly__Daddy__Fly_film_poster

C'est l'histoire d'un homme d'une quarantaine d'années, qui mène une vie sans problème, jusqu'au jour où sa fille se fait agresser par un jeune homme champion de boxe. Les autorités refusant de faire justice – le coupable a une famille qui possède les relations nécessaires – cet homme (dont le nom est Chang Ka Pil, mais je ne sais pas si c'est très utile de le dire, dans la mesure où je suis incapable de retenir les nos coréens...) décide de prouver qu'il est capable de défendre sa famille. Il va donc s'entraîner en vue d'un duel, et pour ce faire, il demande l'aide d'un étudiant, expert ès-combats (il s'appelle Go Seung Suk, et est interprété par l'acteur objet de mes recherches, seul intérêt réel de ce film).

Une histoire de type « self-improvement » (c'est le nom que je leur donne, mais je ne suis pas sûre que le sens de l'expression corresponde tout-à-fait...), qui finit bien (raison pour laquelle j'ai aimé ce film – je suis fleur bleue et midinette, je le reconnais), avec des histoires de relation familiale et « de la baston ». Je n'avais pas grand chose à demander de plus...

Ah, et bonus: j'ai fini par reconnaître l'acteur qui fait le père comme étant le père d'Iljimae dans la série. C'est exactement le genre de coïncidence-relations que j'aime quand je regarde un film (un peu comme quand on regarde une série anglaise, on est sûr de tomber sur au moins un acteur présent dans Harry Potter).

Publicité
21 janvier 2011

Le roi et le clown

Après Iljimae, comme les partiels approchaient et que j'avais des tonnes de travail à faire, j'ai passé des heures à fureter sur internet, en quête d'informations sur l'acteur principal de la série (il y a toujours un fil conducteur, lorsque j'élargis ma culture). Et à force de lire la filmographie et les listes de prix qu'il avait obtenus, j'ai fini par trouver un film qui est paru en France.

Oui oui, un film sorti en Corée en 2005, paru en France trois ans après. Un film qui a été primé, et tout. Pas n'importe quoi, donc. Si la critique de Télérama n'était pas des meilleures, ça reste celle de Télérama; dans les autres journaux (Le Monde, par exemple), elles étaient élogieuses sur tous les plans. Alors j'ai cherché – et trouvé – le film en ligne.

125334_b_le_roi_et_le_clown

L'histoire de deux saltimbanques qui vont tenter leur chance à Séoul. La troupe qu'ils forment se fait arrêter pour s'être moqué du roi. Ils auront la vie sauve, si le roi rit de leur spectacle. Tout se passe pour le mieux, sauf qu'il y a une chose qu'ils n'avaient pas prévue: que le roi s'éprenne du plus jeune saltimbanque.

Dans le nœud des codes de la cour, les saltimbanques sont à la fois les plus libres et les plus dépendants de la volonté des autres. Les plus petits et les plus haut placés, sur leur fil de funambule. Tirée d'une chronique de cour, cette histoire a quelque chose de surréaliste et d'universel. Une atmosphère de chuchotements et de complots, l'ombre de la folie plane, la colère et la cruauté se dissimulent à peine.

Costumes superbes, acteurs excellents.

poster013ne

Je n'ai pas regretté mes heures passées sur la toile plutôt que dans mes révisions.

14 janvier 2011

Iljimae

Il y a des gens qui regardent des séries américaines, et passent des heures sur la toile à cherche les derniers épisodes parus, à supplier leurs collègues ou amis de ne pas leur raconter la suite qu'ils n'ont pas pu voir la dernière fois. Il y en a d'autres qui vont attendre tous les soirs Plus belle la vie ou autres niaiseries françaises.

Je n'aime pas trop ce genre de choses: je trouve ça chronophage, et surtout, je sais que si je commence, je ne plus rien faire d'autre jusqu'à ce que j'aie terminé. C'est pour cela que ma culture télévisuelle est quasi-nulle. Mis à part les séries policières comme Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, je n'ai pas vu grand chose. Et surtout pas ce que tout le monde regarde (esprit de contradiction oblige).

Cependant, quand les partiels approchent, que le travail croît de manière exponentielle, c'est toujours à ce moment-là qu'on fait une « mauvaise » rencontre. Et c'est comme ça que la semaine dernière, je me suis retrouvée devant une série coréenne.

Si si. Coréenne.

1883104239_3

Il faut dire que le résumé était alléchant, puisque l'on parlait d'une sorte de Robin des Bois coréen. Bandit au grand cœur, vole aux riches corrompus pour donner aux pauvres. Et puis, vingt épisodes, c'est court. Alors je me suis lancée: j'ai regardé Iljimae.

Robin des Bois, pas trop. Certes, Iljimae est un voleur qui visite les maisons des riches et donne aux pauvres. Mais ce n'est pas là le centre de l'histoire, selon moi. C'est avant tout une histoire de vengeance, de frères, d'intrigues familiales, de complots politiques... avec des scènes de combat et de cambriolage qui tiennent en haleine, un personnage qui de boulet devient classe et de très beaux costumes.

896

Une fois qu'on s'est habitué au jeu asiatique, dont l'approche est sensiblement différente de la nôtre et assez déstabilisante au départ, on peut apprécier pleinement l'histoire d'Iljimae.

(Et puis les acteurs principaux ne sont pas désagréables à regarder, ce qui ne gâche rien.)

11 janvier 2011

Correspondances

Le cerveau qui se déconnecte, les points de repère qui se désagrègent. Des images qui tournent en boucle derrière les yeux, même ouverts, des phrases, des personnages, des situations qui ne me lâchent plus. Voilà ce qui arrive quand un roman ou une série me captent complètement. Et ça peut durer plusieurs jours, jusqu'à ce que j'ai atteint le point final ou le générique du dernier épisode.

Dernièrement, j'ai eu le malheur de tomber sur une série que j'ai regardée en quelques nuits. Dans les moments – plus ou moins longs – où je n'étais pas plongée dans cet univers, je n'en décrochais pas pour autant. Dans de telles circonstances, difficile de lire ou de voir autre chose.

Pourtant, j'ai été au cinéma. Et je suis passée du K-drama au film d'animation franco-belge. D'Iljimaeà Une vie de chat. Et j'ai été surprise par de nombreux points « communs ». Deux histoires qui n'ont rien à voir, si ce n'est qu'il y a un cambrioleur. Des promenades nocturnes sur les toits, des serrures crochetées, des bijoux volés.

Étrange, déstabilisant, amusant.

688164iljimae_Affiche1 Une_vie_de_chat

11 janvier 2011

Hannibal

Dans le dernier contrôle de latin :

Putatis Hannibalis elephantos in Alpibus periisse.

Traduction attendue :
Vous pensez que les éléphants d'Hannibal sont morts dans les Alpes.

Traduction de l'élève :
Les éléphants sont morts dans les Alpes, pensez à Hannibal.

Publicité
5 janvier 2011

Ennui

Encore deux heures de cours. Je m'ennuie. Je suis fatiguée. Et j'ai des milliards de choses à faire, dont trois projets à rendre pour demain. Évidemment, je ne les ai pas commencés, sinon ce serait trop facile.

J'ai la tête qui va exploser, je ne peux plus respirer. Ma crève qui semblait s'achever avec les vacances est repartie de plus belle. Je suis épuisée. Mes nuits sont peuplées de cauchemars, mes pensées rongées par l'angoisse.

Je n'ai pas le temps de voir venir. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps.

Vivement les partiels !

4 janvier 2011

Le 26 décembre dernier

Le 26 décembre dernier, un peu après 23h, un avion quittait l'aéroport de Roissy avec près de deux heures de retard, à destination de Dehli. À bord, une personne essaye peut-être de dormir. À moins qu'elle ne potasse ses guides touristiques, ou qu'elle ne se ronge les ongles. Non, elle ne se ronge pas les ongles. Sans doute le ferais-je à sa place, mais elle non. Ce n'est pas son genre. Cette personne ne rentrera en France qu'en mai. Elle est partie étudier un semestre à l'IITK. Elle a créé un blog pour raconter son expérience au jour le jour.

Cette personne, c'est ma sœur.

3 janvier 2011

Strasbourg, le 25 décembre

Photo0608

La neige a blanchi les pavés et les toitures.
Les stalactites scintillent le long des gouttières,
guirlandes supplémentaires dans la ville aux mille lumières.

2 janvier 2011

Procrastination is back

Dans quelques heures, les vacances seront terminées. J'avais des myriades de choses à faire pendant les vacances, et comme toujours, je n'ai rien fait. Ou plutôt, j'ai fait des choses, mais pas du tout ce que je devais faire. Vous savez, l'idée du devoir appelle toutes sortes d'occupations non nécessaires que sur le moment, on juge plus importantes que les nécessaires.

Mes trois projets informatiques à rendre la semaine prochaine sont restés au stade de sujet vierge. Je n'ai même pas téléchargé les logiciels nécessaires à leur réalisation. À la place, nous avons fait du tri et du rangement à la maison. Déménagement de meubles, réaménagement du salon, de la véranda.

L'odeur de cire et d'essence de térébenthine dans l'air, le bois à nouveau brillant du vieux bureau; les poussières de cendre et de charbon autour de la cheminée, les toiles d'araignée au plafond; les orchidées sous le pâle soleil de l'hiver.

Mon programme de latin pour les semaines à venir a été bâclé à toute vitesse, pour éviter à mes cauchemars de revenir (l'angoisse au réveil qu'ils se produisent est toujours présente, des jours après). Mais j'ai légèrement omis le programme de français et d'aide individualisée, sans parler du club BD, complètement oublié pendant ces deux semaines. À la trappe, la visite à la médiathèque! Au lieu de ça, j'ai fait du tri dans les vieilles cassettes vidéo.

La bande-son qui ondule, l'image qui grésille. Vieux dessins-animés, souvenirs enregistrés par une arrière-grand-tante, décédée depuis. Vagues images et réminiscences qui se retrouvent ravivées par les titres écrits à l'encre, sur les petites étiquettes fleuris des boîtiers en plastique blanc. Et ce film, enregistré à la suite d'un autre, qui n'est jamais paru en DVD. Petite merveille à ne pas perdre.


Désormais, il est nuit, et demain je travaille. J'ai passé l'après-midi à me ronger les ongles. Je n'aurai pas le temps de finir mes projets ce soir. Les vacances sont terminées, et je regarde mon agenda, dans l'attente des prochaines... Avril. C'est loin.

1 janvier 2011

2011, année anonyme

Pas de thème pour 2011, a-t-on décidé. Parce que "2010 année de la Win" nous a plutôt porté la poisse. Pas de thème, donc. Que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter à tous une très
bonne année 2011
!

Publicité
<< < 1 2
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Publicité