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Vous en parlerez à votre cheval...
25 mars 2009

Pause

Envie de lire et de dormir. Pas d'écrire.

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19 mars 2009

Fatigue

En ce moment, il n'y a pas cours, à cause de la grève et tout ça, mais je ne veux pas vous rebattre les oreilles avec ces sujets (mon blog n'a jamais été et ne sera jamais un blog politique). Je disais donc, pas de cours en ce moment, et ce depuis plusieurs semaines, plus ou moins. Pourtant, je trouve le moyen d'être débordée, de courir à droite à gauche, d'avoir un emploi du temps qui déborde, et d'être épuisée.

Il y a bien sûr mes quatre cours par semaine: celui qui ne veut pas travailler, celui qui n'est pas réactif, et celle qui – luxe suprême – dit ce qui ne va pas, quand ça ne va pas et là où ça ne va pas (ce cours est un véritable bonheur à côté des deux autres).

Il y a eu aussi deux sorties au cinéma, dont il faut que je vous parle: Harvey Milk et Last chance for love. Deux séances à plus de 22 heures, deux bons moments – même très bons. Il faut ajouter mes heures passées dans mon lit, à dévorer un roman policier, un roman d'aventures, le tout sur fond historique. Je retrouve, après des années passées sans lire ou presque, le plaisir de la lecture, le soir avant de dormir, ou dans le train, en chemin vers Paris.

Ajoutez à tout cela de multiples réunions d'informations, Assemblées Générales et la manifestation d'aujourd'hui. En fait, je crois que c'est d'avoir piétiné quatre heures durant qui m'a épuisée, et me donne l'impression d'être toujours fatiguée.

Cela dit, il y a toujours au fond de mon cerveau, plus ou moins en veille, une petite lumière qui me souffle de faire attention, que la fin de l'année arrive, que je n'ai pas travaillé encore, et que je vais me faire surprendre. Une version à envoyer depuis deux jours, La Chanson de Roland et les épîtres de Clément Marot à lire, des tonnes de grec moderne en retard. Je ne m'en sortirai jamais. Et sur le tas, on doit compter avec le concours Cicero, samedi après-midi.

Photo0027Je ne sais plus que penser, que faire, comment le faire, comment le penser. J'ai l'impression de perdre pied peu à peu et la tête avec. C'est désolant, angoissant, usant.

Mais en même temps, les projets se multiplient, mûrissent. Les envies grandissent. Le printemps fait son arrivée dans le square de Cluny, où les arbres bourgeonnent et fleurissent. Il y a malgré tout de bons moments, de belles découvertes et des surprises sans comparaison possible.

Finalement, tout ne va pas si mal...

18 mars 2009

Initiales

Questionnaire trouvé sur un blog bien. On doit répondre à chaque question avec un mot commençant par l'initiale de son prénom. Comme le L était trop facile à mon goût, j'ai testé avec le I de Incitatus... Vous allez voir que ce n'est pas si facile que ça en a l'air! (J'ai un autre questionnaire en cours, pris ailleurs.)

1. Mon prénom : Laure

2. Un mot de 4 lettres : Lune

3. Un passe-temps : Lecture

4. Une couleur : Lapis-Lazuli (mot compte double)

5. Quelque chose que je porte : Lunettes (facile)

6. Un aliment : Lait

7. Quelque chose que l'on trouve dans ma salle de bain : Lotion de Maman

8. Un lieu : Là-où-je-suis, Là-où-je-serai, Là-où-je-serais; Limeuil (plus conventionnel)

9. Une raison pour un retard : Louper son train (même si ça ne m'arrive pour ainsi dire jamais)

10. Quelque chose que je crie : Lâche-moi! (si mon frère m'emm***)

11. Le titre d'un film : The Lord of the Rings... je triche moins qui si je prenais un titre français avec article!

14. Un animal : Loutre. Me demandez pas d'où ça sort, je n'en sais fichtre rien.

15. Le nom d'une rue : Rue de Lacépède, à Paris.

16. Une marque de voiture : Laguna... pas vraiment un marque, mais on fait avec ce qu'on a.

17. Le titre d'une chanson : Let go, Lemon tree... je n'arrive pas à choisir.

18. Un verbe : Lire, tout simplement (même si le premier qui m'est venu à l'esprit était laudare).


1. Mon prénom : Incitatus

2. Un mot de 4 lettres : Iris

3. Un passe-temps : Inventer des histoires

4. Une couleur : Ivoire

5. Quelque chose que je porte : mon Identité

6. Un aliment : Igname (il était dur celui-là!)

7. Quelque chose que l'on trouve dans ma salle de bain : Ibuprofène

8. Un lieu : Ici, Issy

9. Une raison pour un retard : Ivresse (comment, ça ne fonctionne pas?)

10. Quelque chose que je crie : des Insultes

11. Le titre d'un film : Ivanhoe, découvert récemment

14. Un animal : Ibis

15. Le nom d'une rue : Rue des Innocents, à Paris

16. Une marque de voiture : Isetta (nom d'une voiture des années 1950... j'ai crû que je n'y arriverais pas!)

17. Le titre d'une chanson : I kissed a girl, dans ma playlist du moment

18. Un verbe : Imiter

15 mars 2009

Salon

IMGP0017Cela fait plusieurs années que je me rends – fidèle – au Salon du Livre. Et cette année ne fit pas exception. Légèrement agoraphobe de nature – ou plutôt mysagore – je traîne les malheureuses qui ont accepté de m'accompagner dès le lever du soleil, afin d'être devant le bâtiment immense de la porte de Versailles avant l'ouverture. Cela n'empêcha pas, ce week-end, le monde d'affluer plus que de raison.

Une fois l'entrée passée, c'est un véritable labyrinthe. Loin au-dessus de nos têtes, des filins retiennent des enseignes plus ou moins visibles, annonçant qui des régions, qui des éditeurs. Rapidement, les stands de bandes dessinées et de mangas suent dans les allées les clients et chalands qu'ils ne peuvent plus contenir.

Le Livre de Poche nous a trahi en n'affichant pas sa collection des « Lettres gothiques ». Les Mille et Une Nuits nous retinrent presque malgré nous. Et L'École des Loisirs nous alluma quelques étoiles dans les yeux – Claude Ponti est un dieux, même ma mère est d'accord. Le mur de livres au pavillon d'honneur attirent quelques regards intrigués. 10/18 et sa collection des « Grands Détectives » que j'aime autant pour le contenu des livres que pour leurs couvertures. Et L'Olivier! Cette silhouette noire sur une couverture blanche n'a de cesse de nous plaire.

Passé midi, la foule se fait trop dense. Notre entrain ralentit. Nous errons, à la recherche des allées les moins fréquentées. Et lorsque nous ressortons, notre porte-feuille est toujours considérablement allégé. Mais quel plaisir que celui de marcher, environné de ces milliers de livres: s'en remplir les yeux, pour mieux rêver à se future bibliothèque.

15 mars 2009

Sorbonne secrète

Photo0009

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9 mars 2009

Vive le grec !

Photo0025Il est quatorze heures et le soleil brille sur le Panthéon. Devant les grilles, sur l'esplanade, un petit groupe est déjà formé, de gens plus ou moins connus; une chose est sûre, la majorité est helléniste.

Les professeurs et étudiants défilent derrière le haut-parleur: ils lisent le chant V de L'Odyssée. Derrière, dans la rue, les bus et camionnettes de CRS défilent, couvrant la voix des lecteurs; le vent emporte des bribes de paroles. Et des crétins trouvent bon de discuter pendant cette lecture, sans prendre la peine de baisser le ton ou de s'éloigner de quelques pas.

Le vent se lève et la pluie commence à tomber. Le chant V est abrégé, mais EF (alias Mika, vous vous en souvenez?) dansera quand même. Rien ne l'empêchera d'interpréter sa chorégraphie contemporaine, qu'il a intitulée « Odyssée V ».

Le cercle des curieux s'est élargi. Les parapluies ont fleuri. Le silence s'est installé. Et l'attention est à son comble. EF commence, et peu à peu, le soleil paraît de derrière les nuages, au milieu des lourdes gouttes de la giboulée. La lumière scintille. On pourrait presque avoir un arc-en-ciel; Iris a failli se manifester.

La chorégraphie s'achève sous les applaudissements et le soleil. Puis s'ensuit un défilé de lecteurs divers et variés, latinistes et hellénistes. Poésie, littérature engagée et transparente (« Jusques à quand, Catilina, abuseras-tu de  notre patience? »). Lecture en grec dans le texte, déclamation des premiers vers de L'Iliade avec la scansion.

Prodigieux. C'est dans ces moments-là que l'on est fier d'être en Lettres Classiques.

7 mars 2009

Aérien

Prévenue au dernier moment, je me lance dans un long trajet pour me rendre à la Pitié-Salpêtrière. À Montparnasse, je monte dans la ligne 6, bondée malgré l'heure censée être creuse. D'humeur maussade, mon regard erre sur les reflets dans les vitres, sur ce noir sans fin et mystérieux des couloirs du métro.

Et d'un coup, la ligne émerge à la lumière du jour, sous un ciel bleu immense. Peu à peu, elle prend de l'altitude, nous nous retrouvons à hauteur des étages de ces immeubles si parisiens. Le soleil me chauffe le dos au travers des vitres, un filet d'air frais se faufile par une fenêtre entrouverte. En contrebas, la rue, les piétons paraissent bien petits. Cette impression d'être au-dessus du monde est jouissive. Voir tout d'en haut, et voir au loin Paris qui s'étend, sans fin.

De nouveau le plongeon sous la terre, dans ces galeries labyrinthiques, juste le temps d'un changement.

La ligne 5 est déserte, ou presque. Et elle aussi ne tarde pas à sortir son nez de terre. Elle cligne des yeux, et comme prise d'un accès de folie, accélère sur cette voie aérienne et tourbillonnant au-dessus des voitures. L'ivresse de la liberté sans doute. Et ce si beau soleil, dans le ciel bleu.

L5_04_Gare_Austerlitz_11Arriver à la gare d'Austerlitz à l'étage est extraordinairement réjouissant. Se dire que pour sortir de cette station de métro il va falloir descendre des escaliers et non les monter. Un peu comme si après un court moment d'envolée sauvage nous redescendions sur terre.

Sans trop savoir pourquoi, je souris.

4 mars 2009

A l'attention des lecteurs

Suite à une remarque fort constructive de Zabou, j'ai été dans l'obligation de changer mon layout. En effet, elle m'a signalé que mon tout nouveau design - que j'aimais à la folie et dont j'étais très fière - ne fonctionnait pas sur internet explorer. D'ailleurs, je crois maintenant détenir l'explication de la brusque chute de la courbe du nombre de mes visiteurs! Bref, j'ai essayé de garder le même thème; malheureusement, je suis obligée de remettre cette colonne si laide, sur la droite. Tant pis, je n'en mourrai pas.
Désolée pour les lecteurs qui ont été gênés depuis tout ce temps. Cela dit, je tiens à signaler qu'internet explorer n'est pas le navigateur idéal (je ne l'utilise personnellement jamais, parce que de toute manière, il fait trop ramer mon pauvre pécé déjà "deux de tension"). Juste comme ça, l'air de rien: savez-vous que Firefox 3 existe, et qu'il est très très très bien? Et il y a d'autres navigateurs aussi, bien plus performants qu'internet explorer.
... c'était le post geek de la semaine. Sur ce, bonne nuit à tous!

3 mars 2009

Horoscope

Trouvé chez Melendili:

"You may discover that you need to overcome the inertia created by your fear of change."

Je crois n'avoir jamais lu d'horoscope aussi juste! Une fois n'est pas coutume...

1 mars 2009

Récit-publicité

DERNIERE EDITION: dernière page, enfin disponible >>> ici <<<.

EDIT du 3 mars: page 3 en ligne >>> ici<<<! Mésaventures au Van Gogh Museum et promenade en bateau sont au programme.

EDIT du 2 mars: la page 2 est publiée >>> ici <<<. Oui je sais, il est tard, mais je voulais finir ça avant de me coucher. Bonne nuit! Ah oui, et si vous avez envie de dire que c'est moche, que vous aimez bien, que vous aussi vous avez été à Amsterdam, ou que sais-je encore, vous pouvez laisser un commentaire sur ce post, les commentaires n'étant pas available sur mon site.

Je viens de poster la première partie de mon "récit de voyage" (c'est un bien grand mot, mais je n'en vois pas de plus adapté) >>> ici <<<. Et juste pour rire, je vous mets cette chanson, qui m'a fait mourir de rire:

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