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Vous en parlerez à votre cheval...
30 décembre 2008

Au citron

IMGP0017

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30 décembre 2008

Préparatifs

IMGP0007Tuiles et meringues sont faites et sagement rangées dans leur boîte en fer. Les meubles se sont alignés le long des murs, et ont trouvé la nappe qui leur sied le mieux. L'aspirateur a fait son orgie de moutons, agrafes, clous dorés, cendres et miettes. La crème glacée, confectionnée par une mère experte, est au congélateur (elle aurait d'ailleurs pu passer la nuit dans le jardin: le résultat eût été le même). Cakes et quatre-quarts, dûment emballés dans leur robe d'aluminium, attendent le jour J (ou devrais-je dire J-1). Ce soir, nous attaquons les macarons et le lemon curd. Demain, pizzas et le reste.

J'ai les pieds en compote et les doigts qui gardent l'odeur du sucre. Je suis fatiguée, mais contente, satisfaite. Et heureuse de ne m'être (presque) pas disputée avec ma sœur. Heureuse de voir que ma mère est de bonne humeur. Heureuse que mon père ait avancé la pose du carrelage dans la salle de bain. Heureuse que mon frère... euh, non. Mon frère n'a rien fait. Bref, je suis de très bonne humeur.

27 décembre 2008

Tuiles

IMGP0005

26 décembre 2008

Comment lire...

Plutôt corne ou marque-page?

Corner les pages n'est pas une tradition chez moi, même si cela m'est déjà arrivé de commettre cet acte impie. En général, je suis plutôt marque-page: à la maison, les signets collectionnés dans J'aime lire sont empilés dans la bibliothèque, avec les images reçues lors des messes de Carême et d'Avent, à l'époque où nous étions encore une pieuse famille. Mais les tickets de carte bleue, de métro, les cartes de visites et autres paperasse errante font aussi bien l'affaire. À la maison, quand les forces me manquent pour me relever et partir en quête du signet sacré, j'ai parfois le malheur de laisser le livre ouvert, couché sur le ventre...

As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?

Oui, plus d'une fois. Il m'est déjà arrivé de recevoir des livres que je n'ai jamais ouverts, mais c'est tout de même rarement le cas. Le dernier livre reçu ne compte pas vraiment, puisque j'ai facilité la tâche du Père Noël en l'achetant moi-même. Par contre, à mon anniversaire, j'ai reçu moult livres: du plus beau au plus rigolo, en passant par le plus intéressant et le plus utile. Je ne suis généralement pas raciste, et j'aime les livres de toutes sortes... mais ne t'avise pas de m'offrir du Hegel ou du Kant, malheureux!

Lis-tu dans ton bain?

Non. D'abord, je ne prends pas assez de bains pour penser à y emmener un livre: en général, je m'y endors plus qu'autre chose. Et un livre sous la douche, ce n'est définitivement pas une bonne idée.

As-tu déjà pensé à écrire un livre?

Euh... ma première expérience en la matière date de mon CP ou de mon CE1. Avec une amie, nous nous racontions des histoires le soir, que nous inventions. Et un jour, nous avons mis par écrit notre récit. Les parents ont corrigé (à notre demande), et l'histoire est paru aux éditions L&C: police crayon à papier et effet écriture main, illustrations maison, mise en page approximative et reliure à la colle UHU. Ce fut une expérience! En dehors de ça, à chaque fois, au cours de ma scolarité, que j'ai croisé un manuel mal fichu, j'ai rêvé de changer ce qui n'allait pas. Et je rêve aussi de mettre à jour le Bailly, et d'écrire un dictionnaire de thème grec (parce que ça n'existe pas).

Que penses-tu des séries de plusieurs tomes?

Tout dépend du livre. Si le livre est bon et que la suite est aussi bonne, alors j'aime: ça permet de garder les personnages avec soi plus longtemps. J'aime aussi les séries qui ne sont pas vraiment des suites, comme les saga policières, où chaque tome est plus ou moins indépendant, même s'il s'insère dans une suite. Mais il m'arrive de penser pour certaines séries que l'auteur eût mieux fait de se concentrer sur l'écriture d'un tome.

As-tu un livre culte?

J'en ai plusieurs, je crois, et la plupart sont des livres de jeunesse... Si l'on excepte Harry Potter, il faudra compter Les Cinq Écus de Bretagne et sa suite Les Portes de Vannes, Les Robinson Suisses... plus classique mais qui m'a tout autant marquée, Le Capitaine Fracasse. Je crois que je suis définitivement une cause perdue pour quiconque chercherait à faire de moi une future bonne prof de littérature.

Aimes-tu relire?

Absolument. Relire, c'est retrouver avec plaisir des personnages que l'on a eu du mal à quitter. C'est voir les choses sous un angle différent. C'est découvrir des subtilités qui nous avaient échappé à première lecture. Certains livres se prêtent mieux à la relecture que d'autres. Il y en a aussi qui mériteraient relecture, mais qui ne m'y encouragent pas. Et d'une façon plus terre à terre, pour la bande dessinée, c'est le meilleur moyen de rentabiliser son achat trop vite dévoré!

Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé?

Dans l'idée, la rencontre, c'est bien. Dans les faits, c'est beaucoup moins bien: si c'est pour rester devant l'auteur, paralysée, ça ne sert pas à grand chose. Cela dit, la rencontre en groupe, ça peut être bien: je me souviens, il y a longtemps maintenant, une rencontre avait été organisée à la bibliothèque avec Pef, je ne sais pas si vous connaissez, et ça avait été très amusant...

Aimes-tu parler de tes lectures?

Oui. En général, je serine ma mère, au petit-déjeuner, au dîner, sur telle ou telle chose que j'ai lue et aimée. Puis mes amies y passent à leur tour. Et pour peu que j'ai le courage de mettre mon enthousiasme en mots, les lecteurs de mon blog en pâtissent aussi.

Comment choisis-tu tes livres?

D'abord, je regarde la couverture. C'est absolument futile, mais si la couverture ne me plaît pas, il y a peu de chances pour qu'un livre inconnu échoit dans mes mains. Après, le titre, puis le résumé. Mais il arrive que ce soit une amie qui me l'ait conseillé (cas rare, étant donné que je suis plutôt du genre contrariant: plus on me dit que c'est bien, moins j'ai envie de lire), ou que ce soit un livre indiqué dans une bibliographie.

Une lecture inavouable?

Comme ça, je dirais que j'assume toutes mes lectures, ou presque, même les plus NC-17 des fics que j'ai eu l'heur de lire. Mais il fut un temps, je me souviens, où je me relevais tard le soir, pour aller lire des morceaux de San Antonio dans la salle de jeux. Aujourd'hui, je ne me cacherais plus.

Des endroits préférés pour lire?

Le fond de mon lit, mon bureau, la bibliothèque, les escaliers de l'UFR de grec, le RER C. Pas vraiment d'endroit favori, mais plusieurs endroits où, pour passer le temps, on aime avoir un livre sur soi.

Un livre idéal pour toi serait:

Une fiction pas trop réaliste, un soupçon de parodie, des personnages boulets et attachants, de l'aventure, du mystère, de la magie, de l'amûûûr pas trop guimauveux et ce qu'il faut de descriptions jolies (un peu à la Théophile Gautier). Il faudrait qu'il fasse un bon film dans ma tête.

Lire par dessus l'épaule?

Je suis trop myope et lente pour ça. Mais il m'arrive souvent de chercher à lire le titre du livre en question.

Lire et manger?

Cela serait-il incompatible? Lire en faisant fondre un carré de chocolat sous sa langue, en sirotant une tasse de karkadé, en émiettant un peu de brioche entre les pages... quoi de plus naturel?

Lecture en musique, en silence, peu importe?

Plutôt en silence. Sinon, j'ai toutes les chances de devoir reprendre ma lecture au début.

Lire un livre électronique ?

Livre électronique, pas encore, mais la lecture sur internet s'en rapproche énormément je suppose. Et les Vies parallèles de Plutarque, je les ai lues sur internet. Disons qu'un écran est idéal pour une lecture en diagonale et une lecture de travail. Et je ne tiens pas compte évidemment de toutes les pages de fics que j'ai lues sur le toile! Des nuits entières, j'y ai passé.

Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas?

Tout dépend du livre. S'il me tombe des mains parce qu'il est trois heures du matin, oui, je continuerai. Si c'est dans le train et que je n'ai pas de raison de m'endormir, non, je ne poursuivrai pas. Même si c'est un livre de cours.

Je donne ce questionnaire - gentiment offert par Insium - à Mimy, Yannick, Melendili, P'tit Lion, Zabou, Pitou G & Ptiou V.

PS: je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai posté sur mon site (si si, c'est vrai)...

PPS: j'ai oublié, hier, de vous souhaiter un joyeux Noël. Honte à moi. Je tâcherai de me rattraper pour la nouvelle année.

14 décembre 2008

Les spammeurs travaillent-ils le dimanche?

Est-ce que les spammeurs sont soumis au même régime social que nous autres? Ont-ils droit au congé dominical? Cette question existentielle ne tombe pas du ciel. On dit toujours qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Pour que vous compreniez bien de quoi je parle, je vais reprendre l'histoire au début.

Tout commença mercredi dernier: fière et heureuse, en toute innocence, je postai mon premier vrai message sur mon site et vous en avisai poliment sur mon blog. Le lendemain, curieuse, j'allai voir si par le plus grand des hasards la journée ne m'avait pas apporté quelque commentaire. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'un certain « xokeTZDxsdzdY » avait laissé un commentaire sur « Ode to boy ». Intriguée par l'incongruité – j'aime ce mot – du pseudonyme, je m'en fus le lire immédiatement. Et je vis alors trois essais de liens ratés, avec différentes balises. J'en déduisis qu'un imbécile avait essayé de voir s'il n'y avait pas quelque faille dans mes scripts, mais qu'il avait lamentablement échoué dans sa quête. Forte de cette constatation, je supprimai ce commentaire inutile et fermai la page.

Le lendemain, de même, je me rendis sur mon site. Et là, trois commentaires sur « Ode to boy », laissés par trois improbables suites alphabétiques. Des commentaires sans queue ni tête, avec des liens directs vers des sites pornos. J'étais ravie et découvrais du même coup ce que l'on appelle spam. Et le même scenario se reproduisit tous les jours avec un nombre un peu plus important de commentaires. Quelques recherches plus tard, j'appris que free avait pour habitude de supprimer les site dont les bases de données étaient infestées de spams. J'eus peur pour mon beau site, à qui j'avais consacré tant de nuits et d'amour.

Mais la question que je me posais au début de cette note vient du fait qu'aujourd'hui, rien. Je suis soulagée d'un côté, mais inquiète de l'autre: est-ce le calme avant la tempête? Y en aura-t-il cinquante demain? Ou est-ce vraiment fini? Je vous avouerai que je n'ai pas de réponse à cette question, et que je verrai bien demain. Quoi qu'il en soit, si ces connards (passez-moi l'expression, mais je n'ai pas d'autres mots) remettent les pieds chez moi, je serai obligée de supprimer les pages de commentaires, en attendant de trouver des protections dignes de ce nom...

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10 décembre 2008

Note à l'attention de ceux qui ont choisi la troisième option dans le sondage - et des autres aussi

Je viens de poster une note sur mon site (c'est au sujet des Contes de Beedle le Barde). Mais comme je n'ai pas l'intention d'écrire un article à chaque fois que c'est le cas, je vous explique comment je vais procéder: dans la colonne de droite, au dessus du Blog-it express, je listerai mes derniers posts en date, avec un lien qui vous y conduira directement.
Je ne suis pas encore en mesure d'assurer une régularité exemplaire - en raison d'un surcroît de travail impressionnant - mais je vais essayer.
Bonne lecture!

9 décembre 2008

Interlude

Une tasse de thé brûlant au creux des mains, j'observe la neige tomber par la fenêtre de ma chambre, tout en essayant de rester concentrée sur mes révisions. Plaute se joue de moi constamment, ses archaïsmes et ses anacoluthes me perturbent et m'horripilent. Les mots minuscules s'alignent et leur sens m'échappe. Ma traduction, somme toute assez éloignée du texte, ne m'aide en rien.

Tiens, la neige s'est arrêtée. Je crois qu'il est temps que je sorte de chez moi. Je vais faire quelques courses, histoire de me dégourdir les jambes, avant de me remettre au travail. Le sol dehors est recouvert d'une fine pellicule blanche, qui ressemble à du sucre glace. J'ai envie de faire des gâteaux. Et d'être en vacances. Et de faire de la traduction latine. Et de...

Mais je n'ai pas le temps. Le travail avant tout, comme on dit. Non?

louve

7 décembre 2008

Le Lai de Narcisse

Narcissus ot .I. cerf meü
Et toute jor l'orent seü.
Mout par faisoit angousex caut,
Car li solax estoit mout haut,
Et quant mïedis fu passés,
Li vallés fu mout escaufés.
Narcissus_croppedDe ses compaignons se desoivre,
Si va querant eve por boivre.
Lors a trové une fontaine
Qui mout ert clere et douce et sainne.]
Desus est l'erbe haute et drue,
Ki tout entor estoit creüe.
Il voit l'iaue parfonde et bele,
Cler le ruissel et la gravele.
Descendus est desus le marbre,
Son ceval atace a un arbre.
Iloques li plot a remaindre.
Et quant il vaut son soif estaindre,
D'un autre soif est escaufés,
Ki graindre mal li fait assés.
Quant il se baise et il boit,
Dedens en la fontaine voit
L'onbre qui siet de l'autre part.
Avis li est que le regart.

5 décembre 2008

Sainte Eulalie et compagnie

masque_tragiqueIl ne pleut plus, mais le ciel reste sombre, uniforme et désespérément gris. Les travaux en face de chez moi ne me renvoient qu'une image boueuse, la même depuis cet été.
Mes révisions n'avancent pas vraiment: la déclinaison des noms masculin, l'imparfait, c'est fait. Mais le passé simple me rebute, je n'ai pas envie de m'y mettre. Je rêve de vacances. Or je sais que pendant les vacances, j'aurais deux semaines pour rattraper toutes mes traductions de Plutarque et tout le retard que j'ai accumulé en grec moderne.
Toutes ces perspectives me donnent envie de me coucher et de ne plus me lever avant longtemps. Longtemps.
Qu'en ai-je à faire de l'évolution de burel et de belcoup? Sincèrement? Je trouve ça intéressant, certes, mais de là à avoir un devoir sur table pour sanctionner les acquis de ce premier semestre, non.
Et puis je viens de découvrir un monde de fous, encore plus dangereux que l'administration de la Sorbonne: il s'agit de la SM*R*P. Je crois que lors de coup de téléphone ce matin j'allais me mettre à pleurer. Problème de Mutuelle. Oui, parce que lorsque vous payez une Mutuelle pour l'année, et que votre demande est refusée pour je ne sais quelle raison, on ne vous prévient pas, et on ne vous rembourse pas non plus. Et après on vous demande un papier que vous leur avez déjà donné. N'importe quoi.
Je veux m'exiler sur une île déserte, sans mutuelle, ni administration, ni temps pourri, ni travaux, ni révisions.
Voilà.

2 décembre 2008

Negotium

EDIT: Il y a dans la marge de droite un sondage. Allez donc voter, vous ne risquez rien ^^

masque_comiqueDans moins de trois semaines, je serai en vacances. Et depuis quelque temps déjà, la trotteuse de ma montre semble avoir accéléré. Les devoirs sur table se multiplient comme des pains un jour de miracle, les samedi matins sont réquisitionnés par des versions et autres réjouissances, les délais se raccourcissent. Bref, vous l'aurez compris, les professeurs ont senti l'approche des vacances et la fin du semestre. Panique à bord, tout le monde sur le pont: il nous faut des contrôles continus!

En attendant, je donne mes petits cours. Je passe des heures, consciencieuse, à rédiger des fiches sur le présent de l'indicatif, le temps le plus compliqué qui soit, et à inventer des exercices, à chercher des textes pas trop rébarbatifs et qui collent au sujet. Et ce qui m'inquiète le plus dans cette histoire, c'est que ça me plaît.

Entre temps, je sors, un peu. Samedi dernier, Bouffes du Nord, La Seconde Surprise de l'amour. Et c'était bien. Très bien même. De toute manière, même si ça n'avait pas été très bien, j'aurais été au théâtre des Bouffes du Nord, et ça m'aurait suffi. J'aime cette salle, qui dégage un charme hors du commun.

À côté de tout ça – révisions, cours à préparer un minimum, sorties – j'ai envie de faire plein de choses à la maison, comme à chaque fois que je n'ai pas le temps. Envie de m'occuper de mon site en pause, de poster des articles que je dois écrire mais dont les idées me taquinent depuis plusieurs semaines déjà, de finir ma dernière fic en date, d'avancer mon projet de généalogie des Fondateurs. Il faut aussi que je pense aux achats de Noël.

Sur cette liste non exhaustive, je m'en vais me coucher: il est tard, et j'ai du pain sur la planche pour les trois semaines à venir. Ce n'est pas le moment de tomber encore malade.

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