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Vous en parlerez à votre cheval...
28 mai 2008

Logique et grammaire


Bon, alors, telle que vous me voyez là (même si vous ne me voyez pas), je suis complètement dépitée. En effet, je viens de passer une heure au moins à vous concocter un très joli post sur mon dernier cours de linguistique française, que j'ai tout bonnement adoré quand les autres classiqueux s'effondraient sur leur cours, désespérés. Où est le problème, allez-vous me dire. Et le problème est le suivant: ma page firefox refuse de lire tous mes symboles et les remplace par d'affreux points d'interrogation. Je ne suis décidément pas soutenue dans mon amour de la langue. Sniff.
Pour contrer ce mauvais sort, je vais vous mettre le document en lien, alors s'il-vous-plaît, promettez-moi d'aller y jeter un coup d'oeil, que je ne l'aie pas écrit pour rien...

Logique et (mathématiques) grammaire

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26 mai 2008

Rêve

R_ve

Le cours sur Rabelais m'inspire... Je vous présente Rêve.
Cliquez sur l'image pour la voir en plus grand!

26 mai 2008

Back to reality

 

Trois_coquelicotsSamedi.

Lever: 5h30
Départ: 6h20
Arrivée: 9h30
Petit-déjeuner. Sieste matinale jusqu'à: 12h15
Tour du jardin: sous la pluie
Déjeuner: en ville
Sieste jusqu'à: 17h30
Grec moderne, tour dans le jardin
Dîner: 21h30
Coucher: 22h30
Dodo

Dimanche.

Levée à sept heures et demi, j'attends que mon père revienne avec du pain frais. Après un petit-déjeuner consistant fait de thé-pain-Nutella, je m'attelle à mes révisions de grec moderne pendant que le paternel se rendort sur un Sudoku inachevé. À neuf heures quinze précisément, je quitte la maison avec mon appareil photo en poche, ma veste sur le dos et mes vieilles fausses-converses-sans-lacets aux pieds. Et je m'en vais, sur la petite route perdue au milieu des champs. Il n'y a personne. Derrière les nuages gris, le soleil se montre, timide. Un petit vent humide agite les épis verts du blé. Je ne vois devant moi que la route goudronnée, et à mes côtés, l'étendue infinie des champs. Stop. J'arrive sur la départementale, beaucoup plus passante; les voitures vont vite. Je me range sur le bas-côté, le plus loin possible du bord de la route. Les graminées m'arrivent à la taille et sont lourdes de rosée et de pluie. Bien vite, mes chaussures et chaussettes sont trempées. Mais je continue. Arrivée au rond-point, je fais demi-tour. Une heure et six kilomètres plus tard, je suis de retour dans mon jardin, le sourire aux lèvres et le silence dans les oreilles.

18h: nous sommes dans les embouteillages à Coignères. Bientôt, nous serons de retour à la maison. Je n'en ai aucune envie. Le grec moderne, c'est beaucoup mieux à la campagne.

23 mai 2008

Mère nature


Demain, retour au vert: je m'en vais réviser mon grec moderne et mon histoire de la littérature latine de l'Empire à la Renaissance, dans ma maison de campagne, parmi les chèvres... changer d'air me fera le plus grand bien! A bientôt amis lecteurs.

IMGP0012

23 mai 2008

♀♂

"Being a man and being a woman in Macbeth."

Vous avez une heure...

(Dire que je rêvais d'un sujet sur le surnaturel dans Macbeth...)

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22 mai 2008

Discussion avec moi-même



- Que fais-tu sur cette page blanche, alors que tu n'as rien à dire et que Macbeth t'attend avec impatience?

- Comment cela je n'ai rien à dire?

- Non, tu n'as rien à dire. Tu n'as d'ailleurs rien posté depuis dimanche, tu n'es absolument pas sérieuse, Inci.

- Oh, toi ça va! Ferme ton clapet, espèce de rabat-joie.

- Les insultes sont interdites sur cet espace publique.

- J'ai encore le droit de t'insulter, sycophante de mes deux, puisque je suis chez moi, jusqu'à preuve du contraire.

- Bref. Que fais-tu ici alors que tu dois réviser ton partiel d'anglais, qui, pour information, a lieu demain?

- Eh bien je me détends, et j'écris.

- Je vois bien que tu écris. Mais faut-il que je  te rappelle que tu n'as assisté qu'à deux cours d'anglais ce semestre, et que tu dois donc au moins relire la pièce?

- Bon, bon, ça va. En même temps, ce n'est pas comme si je n'avais rien fait cette semaine.

- Hum... permets-moi d'émettre quelques doutes là-dessus.

- Non.

- Comment ça non?

- Non, je ne te permets pas d'émettre des doutes. À mon tour de jouer les moralisatrice: que fais-tu de ces trois jours passés à bosser mon dossier sur l'Apocalypse, non-stop, avec en tout et pour tout cinq heures de sommeil dans le sang? Que fais-tu de cette nuit dernière passée à traduire Quintilien? De ces journées à trimballer les douze kilos du Bailly ou du Gaffiot? De cette nuit passée à réviser Platon? À préparer Pétrone? Et que vas-tu faire de ce partiel de grec moderne qui se profile la semaine prochaine? Et de celui de culture général latine? Ose encore dire que je n'ai rien fait!

- ...

- Bien. Parfait, même. Je vais donc pouvoir écrire.

- Et que vas-tu écrire? Je te rappelle que tu n'as pas d'idées.

- Et alors? Je suis sûre que le récit de mon premier entretien d'embauche va les intéresser.

- Euh...

- Oui, bon, d'accord, peut-être pas. Alors, peut-être mes projets pour l'an prochain?

- Mais tu n'en as pas!

- Certes, mais et alors? J'ai peut-être des projets pour les semaines à venir?

- Tu n'as pas tes partiels dans les semaines à venir? Tu sais, ces espèces d'examens qui se déroulent sur une période indéterminée et qui te bouffent tout ton mois de juin ou presque? Tu sais, ces textes que tu dois réviser, parce qu'en lettres classiques, tu as droit à cinq oraux (il est bien connu que le latin et le grec ancien se parlent encore couramment).

- D'accord, mais ce n'est pas parce que j'ai des examens que je n'ai pas envie de faire autre chose. Par exemple, j'ai très envie d'écrire des fics. J'aimerais avoir le temps de lire la Divine comédie de Dante, et toutes les bandes dessinées de la bibliothèque. Et je voudrais prendre le temps de me mettre vraiment à l'html et aux autres langages informatiques, et peut-être qu'un jour, je serai mon propre hébergeur...

- Mouais.

- Allez, ça suffit, laisse-moi écrire!

- Mais tu viens de tout dire.

- Ah...

IMGP0007

12 mai 2008

Envies

les_cavaliers__a_d_rer__Après-demain, neuf heures, m'attendra sur ma table un magnifique sujet de littérature grecque. Socrate en retard? Aristophane et ses hommes-boules? La naissance d'Éros? En ce moment, mes six textes d'une longueur considérable m'attendent sous mon nez. Mais je n'arrive pas à m'y mettre.

J'ai très envie de finir mon dossier sur l'Apocalypse: mettre en page les illustrations de Dürer et Doré, faire quelques recherches complémentaires sur le genre ''science-fiction post-apocalyptique'', comparer assidûment les fléaux des sept coupes et les dix plaies d'Égypte...

Envie d'écrire des aventures pitoyables, de décrire des héros boulets, de dessiner des êtres ressemblant à des humains (parce que le résultat est plus que souvent douteux).

ARBRE_DES_SLYTHERIN_1Envie de me replonger dans mes généalogies des fondateurs: écrire la vie de chacun des membres de la famille Slytherin, inventer l'origine de Helga Poufsouffle, dessiner les écus de la famille Serdaigle et créer de toutes pièces une lignée de Gryffondors.

Envie aussi de cuisiner. Passer des heures aux fourneaux, réaliser des recettes dans lesquelles je ne m'étais encore jamais lancée, et refaire mes préférées. Faire de l'hypocras. Des gâteaux. Des entremets. Et les manger.

Envie de sortir au soleil, de marcher dans la forêt, aller voir où en sont les acacias. Respirer de plus près la glycine dont le parfum me parvient par la fenêtre grande ouverte de ma chambre.

Envie de partir, de bouger. Aller à Limeuil et passer des journées abrutissantes à arracher orties et mauvaises herbes, à tondre, tailler et couper. Pour m'endormir le soir, courbaturée mais apaisée.

Parce que j'en ai assez de me dire qu'il faut que je travaille mais de ne rien faire. Assez de m'angoisser pour des devoirs qui ne compteront même pas dans la moyenne. Assez d'assister à des cours sans intérêt (pour certains) alors que le soleil brille dehors et que le beau temps nous appelle.

12 mai 2008

Horizon versaillais

Versailles_1

photo prise depuis l'appartement de mes grands-parents

10 mai 2008

Sensations culinaires

canneles1Vue: la pesée du sucre et de la farine, le chiffre qui évolue sur la balance digitale. Pas assez, pas trop, précision et rigueur.

Ouïe: le fouet qui bat les œufs dans la jatte, un bruit creux et liquide, régulier et rapide.

Toucher: le blanc d'œuf qui poisse sur les doigts, l'aigu de la coquille d'oeuf sur le pouce qui ouvre.

Goût: celui, doux et chaud, de la peau du lait, qui s'est formé sur le liquide bouillant.

Odorat: le parfum fort et sucré, exotique aussi, du liquide ambré que contient le petit bouchon noir de la bouteille de Saint James. Une fragrance qui évoque les îles et leurs plantations. L'odeur du rhum.

Cannelés.

6 mai 2008

Je procrastine.

Entre_deux_eauxMa montre indique qu'il est plus de dix heures déjà. Xénophon me lance des appels désespérés depuis plusieurs semaines. Il me reste moins de dix-sept heures avant de rendre ma version définitive en français. Pour me donner contenance et bonne conscience, j'ai souligné les verbes, ondulé sous les participes et pointillé sous les infinitifs. Enfermé les coordonnants dans des bulles et les subordonnants dans des prés carrés. Chaque nom a trouvé chaussure à son pied et vit désormais en tête-à-tête avec son article, à l'abri de ses parenthèses. Bref, j'ai fait le plus gros. Il ne me reste plus qu'à chercher le vocabulaire manquant et à traduire. Mais je n'ai pas de courage.

Cela fait plusieurs mois que je me traîne comme une loque, une chiffe molle. Je fais le strict minimum, qui ne suffit pas toujours. Cette impression d'inutilité me pèse sur l'estomac. Qu'est-ce que je veux faire après tout ça? Je n'en sais rien. Je fais, on verra bien. Il n'empêche. Ça me fait peur, et je ne me sens capable de rien. Je ne suis pas capable d'atteindre le niveau dont je rêve. Je ne suis pas assez combative pour ça.

Cette envie de lâcher prise, de me laisser porter par le courant me tenaille. Ce désir d'aller au plus simple et au plus agréable me harponne. Pourtant, je sais que je n'irai pas loin ainsi. Surtout par la voie que j'ai choisie. Le sentier des lettres classiques est long et épineux. Si l'on s'épuise avant l'arrivée, il y a toujours des chemins de traverse, mais qui nous font abandonner notre parcours vers d'autres voies. Et je n'ai pas envie de changer. J'ai juste besoin de courage.

Mais je n'en ai pas.

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