Et vogue la galère! - La tempête
- mardi -
Se lever tôt pour ne pas être en retard à la réunion d'informations. Après avoir préparé trente-six itinéraires, j'opte pour celui qui a les options RER (donc places assises et gens normaux) et arrivée Malesherbes (c'est-à-dire en face de l'entrée de la fac).
D'un pas mal assuré, j'entre. Je m'aventure peureusement. À l'accueil, on m'indique où se trouve l'amphithéâtre, que j'avais déjà repéré. Écouter une heure et demi de réunion pour les premières années, alors que je suis en deuxième année, dans l'espoir vain de garder la tête hors de l'eau. L'amphi est plein... de lettres modernes!
Vient ensuite la
réunion des deuxième année. L'amphi est d'un
coup beaucoup moins plein. À peine vingt minutes, que déjà,
nous voilà lâchés dans la nature: normal, les L2
sont censés connaître le fonctionnement du centre de
détention!
Je dois aller au secrétariat Lettres classiques, troisième étage, bureau 334. Dans le couloir en question, c'est le souk! Encore plus étroit que les couloirs du lycée, pour accueillir deux fois plus d'élèves... et c'est évidemment sur les murs de ce couloir que sont affichés les horaires des cours.
Secrétariat fermé. Je demande où je peux me renseigner: « oh! Mais ce n'est pas ici! 1 rue Victor Cousin, service scolarité. » Ah. Bon.
Métro 3, métro 4. Un peu de marche. Le vigile me demande ma carte pour entrer. Désolée, je viens la chercher. Aller à l'autre bout de couloir, lire désespérément toutes les affiches. Faire la galerie Richelieu deux fois, avant de trouver. Trois quarts d'heure de queue. La dame me dit que ce n'est pas normal. Sans blague! Je pensais que vous l'aviez fait exprès! Tssss...
Elle s'en va vingt minute, voir l'agence comptable. Apparemment, il faut aller au 18 rue de la Sorbonne, au service comptabilité. Mais le bureau n'ouvre que demain me prévient-elle.
DONC: j'ai passé la journée à Paris pour apprendre ce que je savais déjà, faire la queue et que l'on me dise que ce n'est pas ici mais là, et que c'est fermé aujourd'hui mais ouvert demain.
Au retour, j'ai raté mon train.
(cliquez sur les images pour mieux voir...)
A suivre...