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Vous en parlerez à votre cheval...
4 décembre 2006

Escapitalade

Marie, je crois que c'est une chanson du film... Si ce n'est pas le cas, dis-le moi, je l'enlèverai.
RECTIFICATION: ce n'est pas une chanson du film, mais peu importe, ça va avec le style du film...



10170878127_61559Dimanche matin, le cerveau complètement embrumé par le manque de sommeil, je tire difficilement Cécile des bras de Morphée. Je dois prendre le bus aux aurores et retrouver ma Dame-Oiselle pour une escapade à la capitale. Je me suis proposée, seule candidate, pour l'accompagner voir un film chinois qui ne passe que là-bas. « Une comédie musicale un peu cul-cul, » m'a-t-elle annoncé. Qu'importe, le gnangnan ne me dérange pas. Et si elle m'avait nommé plus tôt l'acteur pour lequel elle allait voir ce film, j'aurais accouru encore plus vite, si c'était possible!

Nous traversâmes son fief à pied pour nous rendre sur une ligne ferroviaire qui n'est pas normale: les trains ne vont pas dans le bon sens (si M***, je te jure, ils vont de la droit vers la gauche dans cette gare! Ce n'est pas normal!) et les sonneries sont tout bonnement traumatisantes... ah la rive droite, je m'en souviendrai!

paper01


perhaps_loveNous trouvâmes le cinéma sans trop de problèmes (nous avons juste traversé deux fois la même rue parce que deux cinémas se faisaient face... il fallut choisir le bon!). Nous nous installâmes confortablement dans la petite salle et quelques personnes d'origine asiatique nous rejoignirent.

- M***, t'es sûre qu'il y a les sous-titre?
- Euh, oui, normalement...

PerhapsLove_7Le film commence. A la première chorégraphie, nous voilà toutes deux en train d'étouffer nos éclats de rire dans nos écharpes. Puis peu à peu, nous nous laissons ensorceler. Nous versons même une larme ou deux. Mais surtout, nous sommes muettes d'admiration devant le magnifique Takeshi Kaneshiro (si vous connaissez Le Secret des poignards volants...). M*** a du mal à rester calme. Et je la comprends. Mais dès qu'il commence sa chanson, nous re-voilà parties dans un fou-rire... non qu'il chante mal, loin de là, mais c'est tellement kitsch! Finalement, ce film n'était pas mal du tout.

Après cette séance de cinéma mémorable, déjeuner à l'abris d'un KFC qui traîne dans le quartier (il s'était mis à pleuvoir des cordes entre temps). Puis nous allons nous abriter dans la Fnac du coin, où nous errons deux bonnes heures avant de rentrer, épuisées par cette journée épique sous la pluie parisienne...

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4 décembre 2006

Les quatre saisons...

Samedi, petite sortie au théâtre. - Qu'ai-je donc vu? - Un ballet de danse contemporaine... - Qu'ai-je donc été faire là-bas quand on sait que je ne suis pas particulièrement fana d'art contemporain? - La musique... - Quoi la musique? - Et bien, c'était du Vivaldi. Les Quatre saisons, pour être plus précise. - Alors?

- Bilan: une danse somme toute point trop bizarre (pas comme l'affectionnent les Hollandais, notamment). Évidemment, comme dans tout ballet contemporain qui se respecte, un minimum de corps nus... Je dis ça en connaissance de cause: les deux spectacles les plus étranges que j'ai vus l'an dernier n'ont guère échappé à la règle. Et celui-ci non plus! Cependant, je n'ai su ce léger détail qu'à la fin du spectacle car même avec mes lunettes, j'étais dans un léger brouillard du haut du balcon. Sinon, danseurs et danseuses impressionnants. Costumes (et coutumes?) plus ou moins étranges.  J'ai remarqué que j'avais une nette préférence pour les pas de deux... allez savoir pourquoi! Certaines chorégraphies étaient tout simplement superbes, notamment un pas de deux ou deux femmes se trouvent dans des rôles dominante/dominée alternativement, l'une se trouvant telle une poupée de son dans les mains de l'autre (voir photo 3).

BalletPreljocaj_04 BalletPreljocaj_05 BalletPreljocaj_02

Points amusants: *la chorégraphie des hommes verts... Quatre danseurs dans des combainaisons vert « martien » et dénommés Greeny. La jeune femme qui s'écrie entre deux danses: « I kissed the Greeny! ». Hilarant... Et my dear était aux anges: les martiens existent. *l'homme éponge. *le danseur en shorty orange. Véridique!

La crème de la crème: la MUSIQUE bien sûr! Ah Vivaldi, mon dieu, mon héros! Mehercule, ce type est (présent de vérité générale) un génie pour transmettre autant d'émotions dans simplement quatre saisons... Je l'aime, que dis-je aimer? Je l'idolâtre.

4 décembre 2006

Un des seuls...

... dessins dont je suis à peu près satisfaite. Je vous le livre...

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Et le voilà "retravaillé" grâce à l'ordinateur... Je n'y connais rien, mais je suis arrivée à ce que je voulais, c'est-à-dire qu'il soit plus visible... J'espère que ce n'est point trop raté:

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4 décembre 2006

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12_17Le blé de la Sainte Barbe

Les fêtes de Noël en Provence commencent réellement à la Sainte-Barbe, le 4 décembre. C'est le moment de commencer la crèche. On met ce jour là des grains de blé (ou des lentilles) à germer dans une soucoupe sur du coton imbibé d'eau.
Le blé qui germe jusqu'au 25 décembre sera le signe prémonitoire d'une année à venir faite de bonnes récoltes et de bonheur. On dit en Provence: "Quand lou Blad vèn bèn, tout vèn bèn".

Cliquez sur l'image pour en savoir plus.

3 décembre 2006

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2 décembre 2006

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« La neige possède ce secret de rendre au cœur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée. »

(Antonine Maillet, Pointe-aux-Coques)

1 décembre 2006

Ombres chinoises

GU90346_4Intangibles, immatérielles elles se meuvent avec lenteur, avec langueur sur le plafond de ma chambre. Furtives. Mon œil aux aguets capture un éclat d'écarlate, un morceau de ciel, une palme, l'or d'un vêtement. Mais à peine effleurées, elles s'évanouissent, elles s'évaporent.
Voilà désormais qu'un fragment de lumière est entré dans mon œil. Il y reste prisonnier. Un tesson de rire cristallin qui éclaire mes yeux. Cette agréable sensation qu'il y restera, ce petit bout de lumière, dans mon iris. Mais la couleur s'affadit. Mon œil est toujours brillant, mais ce sont des larmes qui perlent au bord de mes cils. Mes yeux sont gris...

cavalier_jardin_du_carrousel"Si on bougeait la lanterne, je distinguais le cheval de Golo qui continuait à s'avancer sur les rideaux de la fenêtre, se bombant de leurs plis, descendant dans leurs fentes. Le corps de Golo lui-même, d'une essence aussi surnaturelle que celui de se monture, s'arrangeait de tout obstacle matériel, de tout objet gênant en le prenant comme ossature et en se le rendant intérieur, fût-ce le bouton de la porte sur lequel s'adaptait aussitôt et surnageait invinciblement sa robe rouge ou sa figure pâle toujours aussi noble et aussi mélancolique, mais qui ne laissait paraître aucun trouble de cette transverbération."

1 décembre 2006

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Illustration de Jane Ray pour L'Histoire du premier Noël, édition des Deux coq d'or.

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